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·26 février 2025

Ligue 1 - La Direction de l'Arbitrage rend ses analyses pour la J23

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Plusieurs décisions arbitrales ont été analysées par la Direction Technique de l'Arbitrage (DTA) et notamment deux dans l'affiche entre l' AJ Auxerre et l'Olympique de Marseille (3-0) qui a fait couler beaucoup d'encre après que les Marseillais, Pablo Longoria en tête, aient fustigé l'arbitrage.

Néanmoins, la DTA a donné raison aux arbitres sur deux décisions de cette rencontre. La première concernant le pénalty refusé à l'OM ainsi que but refusé à l'AJ Auxerre dans la foulée : "La position de hors-jeu de l'attaquant auxerrois est sanctionnable car ce dernier se trouve plus près de la ligne de but adverse que le ballon et l'avant-dernier adversaire, en intervenant dans le jeu puisqu'il joue le ballon passé par un coéquipier : le but devait donc bien être refusé. Concernant la situation de potentiel pénalty dans la surface de réparation auxerroise, les images montrent que le défenseur ne commet aucune faute par imprudence, même s’il ne touche pas le ballon. Le contact de son bras gauche sur le haut du corps de l'attaquant marseillais ne saurait justifier à lui-seul une décision de pénalty. Par ailleurs, le pied droit du défenseur se pose au sol en dehors de la trajectoire du joueur marseillais, avec le pied droit de ce dernier qui vient heurter le talon du défenseur. Par conséquent, le pénalty n’était pas attendu et la bonne décision a été prise sur le terrain."


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La seconde situation concerne le carton rouge récolté par le défenseur marseillais Cornelius. Là encore, la DTA estime que la bonne décision a été prise : "Même si le joueur marseillais n°13 joue d'abord le ballon, son geste est réalisé sans maîtrise car son genou gauche vient percuter directement le bas du dos de son adversaire, avec vitesse et intensité. Les images montrent ainsi clairement que la faute est commise de manière inconsidérée, c'est-à-dire sans tenir compte du caractère dangereux ou des conséquences de son acte pour son adversaire. Conformément aux lois du jeu, le joueur fautif devait donc recevoir un avertissement. Puisqu'il s'agissait du second carton jaune reçu, le joueur marseillais n°13 devait donc bien être exclu de l'aire de jeu."

Pour la DTA, le carton rouge récolté par le Lensois N'Zola est également justifié : "Les images montrent que, alors que le jeu est arrêté, le joueur lensois lance volontairement le ballon vers l’arbitre, apparemment en signe de mécontentement. Celui-ci rebondit à proximité immédiate de l'arbitre, toutefois sans le toucher. Conformément aux lois du jeu, ce geste doit être considéré comme un acte de brutalité et sanctionné d'un carton rouge. La bonne décision a donc été prise par l'arbitre."

Enfin, le but annulé à Toulouse au Havre est bien une décision justifiée selon la DTA : "Le travail de l’arbitre vidéo a permis de montrer à juste titre que le but devait être annulé pour une faute de l'attaquant toulousain n°19, tout en excluant une main du buteur. En effet, sans chercher à disputer le ballon, le joueur toulousain fait obstacle à la progression du gardien avec un contact prolongé entre les deux joueurs, ce qui empêche le gardien de but d'intervenir vers le ballon. La décision attendue était bien d'annuler le but et de reprendre le jeu par un coup franc direct pour l'équipe du Havre."

S'il y a quelques semaines, la DTA avait déjugé les arbitres en expliquant que James aurait dû être exclu pour son tacle sur Bouchouari, cette fois-ci elle est d'accord avec tous les arbitres lors de la 23ème journée de Ligue 1 sur les décisions analysées. Les supporters stéphanois regretteront certainement que le pénalty accordé à Angers dans le temps additionnel, pour une faute de Maxime Bernauer, n'ait pas été au menu des discussions.

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