Ligue 1 : Des inquiétudes persistantes pour l’ASSE ! | OneFootball

L’ASSE connaît une saison compliquée pour son retour en Ligue 1. Une analyse approfondie des statistiques révèle certaines faiblesses structurelles qui expliquent les résultats décevants.

Actuellement 16ème et barragiste de Ligue 1, la position des Verts est délicate. Le maintien passera par un bon mercato hivernal et à un renouveau sous la houlette d’Eirik Horneland.

Une possession de balle inquiétante

Avec seulement 41,4 % de possession moyenne, l’ASSE se classe dernière de Ligue 1 dans ce domaine. Ce chiffre reflète une incapacité chronique à contrôler le jeu, à imposer son rythme et à tenir le ballon face à ses adversaires. Cette statistique s’accompagne d’un faible total de 12 buts marqués, confirmant les difficultés offensives de l’équipe. La domination par la possession est essentielle dans le football moderne, et ce déficit place les Verts en position défavorable, surtout face à des équipes techniquement supérieures.

Kilomètres parcourus : un volume de travail notable

Malgré une possession réduite, l’ASSE affiche un volume de course impressionnant avec 109,71 kilomètres parcourus par match, se situant dans le peloton de tête en Ligue 1. Ce chiffre témoigne de l’effort collectif pour compenser l’absence de contrôle du ballon. Les joueurs courent beaucoup, mais cela reflète probablement une course après le ballon, plutôt qu’une maîtrise de l’espace. Cette intensité physique, bien que louable, ne semble pas être exploitée efficacement pour créer des actions dangereuses.

Sprints : un manque d’explosivité

En termes de sprints réalisés, l’ASSE se classe en bas du classement, avec une moyenne de 122,93 sprints par match. Cette statistique met en évidence un manque d’explosivité et de verticalité dans le jeu stéphanois. Les équipes qui réussissent à marquer des buts en transition rapide ou sur des contres disposent généralement d’un volume de sprints plus élevé. Ce manque pourrait expliquer la faible efficacité offensive de l’équipe.

Un déséquilibre tactique persistant

Ces données mettent en lumière un paradoxe dans le jeu stéphanois : une importante débauche d’énergie qui n’est pas convertie en domination tactique ni en occasions franches. L’écart entre les kilomètres parcourus et les sprints réalisés illustre un collectif qui travaille dur mais manque de dynamisme et de vitesse dans les moments-clés.

Pour espérer inverser la tendance, l’ASSE va devoir travailler sur plusieurs axes. A commencer par renforcer sa maîtrise technique : Une amélioration dans la conservation du ballon permettra d’augmenter le pourcentage de possession et de réduire la fatigue générée par des courses défensives.

Eirik Horneland devra également arriver à optimiser les courses : Il est crucial de transformer les efforts physiques en actions décisives, notamment en augmentant le nombre de sprints pour surprendre les défenses adverses. Trop rarement le cas cette saison.

Enfin, le norvegien devra trouver une meilleure structure tactique. Les Verts courent trop après le ballon. Ce qui impacté directement leur explosivité.

La tâche s’annonce compliquée pour le nouvel entraîneur des Verts.