Ligue 1 – « C’était soit 400 millions, soit -25 millions… », Jean-Pierre Rivère (Nice) raconte le choix de DAZN, et l’échec de la chaîne 100% L1 de la LFP | OneFootball

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·10 octobre 2024

Ligue 1 – « C’était soit 400 millions, soit -25 millions… », Jean-Pierre Rivère (Nice) raconte le choix de DAZN, et l’échec de la chaîne 100% L1 de la LFP

Image de l'article :Ligue 1 – « C’était soit 400 millions, soit -25 millions… », Jean-Pierre Rivère (Nice) raconte le choix de DAZN, et l’échec de la chaîne 100% L1 de la LFP

L’été du football français a été animé par le feuilleton interminable des droits TV. Au final, le deal signé avec DAZN pour huit des neuf matchs de Ligue 1 s’est révélé très en-deça des attentes de la LFP, qui visait le milliard d’euros annuel, et qui s’est retrouvé avec la moitié. Membre du Conseil d’Administration de la Ligue et président de l’OGC Nice, Jean-Pierre Rivère est revenu dans L’Équipe du Soir (La Chaîne L’Équipe) sur le choix controversé de la plateforme anglaise, quelques semaines seulement avant la reprise du championnat. A l’époque, l’autre alternative était la création d’une chaîne 100% L1 financée par la LFP, qui n’a pas été retenue.


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« DAZN ? On a tous fait des erreurs, c’est une certitude. Je me souviens d’un CA où nous dit qu’on ne ferait rien avec DAZN car il n’y avait pas de garantie de paiement. On commençait la réunion à 10 heures, et à 11 heures, on nous a présenté des tableaux avec la nouvelle chaîne à créer par la LFP. En nous disant : si à 18 heures on ne se positionne pas, le deal (avec DAZN) s’arrête. C’était 15 jours avant qu’on signe. On ne pouvait pas prendre une décision aussi rapidement sur un sujet aussi important. Le deal a donc été repoussé. Entre temps, on a organisé une réunion à Londres avec le propriétaire de DAZN. On était donc dans une situation où on avait : soit 400 millions d’euros, soit -25 millions d’euros… Car quand vous démarrez une chaîne, vous devez mettre les moyens des frais de production. L’idée de la chaîne de la LFP est peut-être une bonne idée, mais pour plus tard, pas pour maintenant. »

Photo Eibner-Pressefoto/Florian Wiegand/Icon Sport.

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