Ligue 1 : Ce qu’il faut retenir de la 22ème journée ! | OneFootball

22ème journée de Ligue 1 Uber Eats ce week-end et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on n’a pas été déçus. Du spectacle (presque) partout, des buts en voulez-vous en-voila (35, journée la plus prolifique de la saison), des actions de grande classe et du suspens : que demander de plus ? Le récap’ de la journée peut-être ? Bande de veinards, vous l’avez ci-dessous ! Spoiler alert : le récap’ aura une forte teinte marine et blanche.

👍 Le top de la journée : le Paris Saint-Germain

Oui, ce PSG – Reims n’était peut être pas l’affiche la plus équilibrée à première vue. Oui, le suspens n’était pas forcément présent durant tout le match. Oui, le PSG a le meilleur effectif de France sur le papier. Cependant, le PSG a été mis en difficulté durant la première mi-temps par une valeureuse équipe rémoise et si le club de la capitale n’avait pas marqué en toute fin de première mi-temps, pas sûr que l’on aurait assisté à une telle victoire.

Le PSG n’arrivait pas en effet à prendre véritablement les devants dans la première mi-temps de la rencontre face au Stade de Reims. Une domination certes, mais une domination stérile, Navas devant même s’appliquer sur une frappe de Matusiwa à la 28ème minute.

Alors que tous les supporters parisiens attendaient un but de Mbappé ou d’Icardi (oui, certains croient encore en l’Argentin et c’est tout à leur honneur) et que les deux équipes s’apprêtaient tout doucement à regagner les vestiaires sur un score nul et vierge, stupeur au Parc : Marco Verratti tente une frappe. Seconde stupeur, Marco Verratti marque un but. Le dixième but de l’Italien au PSG n’est d’ailleurs pas le plus laid : une belle demi-volée heurtant le poteau rémois avant de finir au fond des filets (1-0, 44ème).

La seconde mi-temps voit le PSG reprendre le contrôle du jeu et du ballon (comme souvent), sans pour autant se montrer réellement convaincant (comme souvent). Il faudra attendre l’heure de jeu pour voir à nouveau le PSG se montrer dangereux, inscrivant dans le même temps le but du break. Icardi ? Mbappé ? Di Maria ? Non, Sergio Ramos, à l’affut sur un corner d’abord repris par Danilo, avant que l’espagnol ne trouve le chemin des filets en s’y reprenant à deux fois tel un renard des surfaces (2-0, 62ème). Première titularisation au Parc pour Ramos, premier but. Pas mal.

Ces deux buts font du bien au PSG et très mal à Reims, qui va à nouveau rompre sur une frappe déviée par Faes contre son camp, frappe signée… Verratti (3-0, 67ème). Un but et demi pour Verratti, un but pour Ramos : tant qu’à être surpris, autant l’être jusqu’au bout non ? C’est ce qu’à dû se dire Danilo, qui viendra corser l’addition d’une frappe sans contrôle à l’entrée de la surface, frappe une nouvelle fois contrée par Faes (4-0, 76ème). Reims ne passe d’ailleurs pas loin de la manita, mais le but d’Icardi est finalement annulé pour une petite faute de main.

En mode diesel, le PSG continue de rouler sur la concurrence en Ligue 1 et marque 4 buts, une première en Ligue 1 Uber Eats depuis le 11 septembre 2021 (4-0 face à Clermont). Enfin, nous avons une très forte pensée pour le parieur ayant misé sur des buts de Verratti, Ramos et Danilo dans le même match. S’il nous lit, qu’il n’hésite pas à nous partager un peu de sa nouvelle fortune. Merci à lui.

👎 Le flop de la journée : le Stade Rennais

On avait quitté le Stade Rennais sur un cinglant 6-0 infligé à Bordeaux. Opposés à Clermont, l’objectif était clair pour les Bretons : confirmer ce large succès face au 16ème de Ligue 1. Chose qui semblait bien partie au bout d’une vingtaine de minutes grâce au premier but de Santamaria sous le maillot breton, l’ancien joueur angevin trompant la vigilance de Djoco d’une tête décroisée (0-1, 19ème). Pas grand-chose d’autre à dire de cette première mi-temps, si ce n’est qu’au vu de la physionomie du match, on voyait mal le volcan auvergnat se réveiller.

Au retour des vestiaires, Rennes loupe plusieurs fois l’occasion de faire le break et va finir par se brûler à force de trop jouer avec le feu. Qui plus est, les incendiaires des Rennais seront, comme à l’accoutumée, des anciens de la maison. Da Cunha, formé chez les Rouges et Noirs, remet dans un premier temps les compteurs à égalité en trompant Aldemar du gauche (1-1, 60ème). Une dizaine de minutes plus tard, rebelote : Tell, passé par Rennes en 2017-2018, donne l’avantage de la tête aux Clermontois, malgré une vérification vidéo (2-1, 71ème). Clermont tient son succès de prestige et ne le lâchera pas ses trois points, alors que Rennes commence à lâcher dans la course au podium. Ce n’est jamais bon de revoir ses ex.

❤ On a aimé : un multiplex totalement fou

Quatre matchs. 19 buts. DIX-NEUF BUTS. Une vraie folie à laquelle nous n’étions pas prêts, même si on sait que cette Ligue 1 Uber Eats cuvée 2021-2022 est exceptionnelle.

Comme le Clermont Foot 63, Angers SCO a su renverser une situation mal engagée pour s’offrir trois points qui font du bien dans le Maine-et-Loire. Rapidement mené au score par l’ESTAC suite un but de Domingues consécutif à une parade de Petkovic (0-1, 11ème), le SCO s’en est remis aux coups de pieds de surface de réparation pour retourner des Troyens finalement trop peu entreprenants. 26ème minute, faute de Salmier, pénalty pour le SCO. Mangani, d’une frappe centrée et sous la transversale, trompe un Gallon parti sur sa droite (1-1, 26ème). 37ème minute, on prend (presque) les mêmes et on recommence : faute de Biancone, pénalty pour le SCO. Mangani, d’une frappe centrée et sous la transversale, trompe un Gallon parti sur sa droite (2-1, 37ème). Un doublé pour le maestro angevin, qui n’a plus loupé un face-à-face au 11 mètres depuis le 6 novembre… 2015 (0-2 face au Stade rennais). Le score n’évoluera pas en seconde mi-temps et le SCO s’offre un premier succès en 2022.

De son côté, le FC Nantes s’est fait plaisir avec une belle victoire 4 buts à 2 face au FC Lorient. Girotto, déjà buteur la semaine dernière, a récidivé peu avant la mi-temps, une nouvelle fois sur coup franc, cette fois-ci dévié (1-0, 39ème). La seconde mi-temps relève de l’exceptionnel : Kolo Muani vient faire le break quelques minutes après la reprise des débats (2-0, 53ème), avant que Moffi ne réduise l’écart dans la foulée (2-1, 56ème). Bukari, avec beaucoup de réussite, voit sa frappe lober Nardi et inscrire son premier but dans l’élite (3-1, 69ème), avant que les Merlus ne réduisent à nouveau l’écart à quelques minutes du terme par Soumano, une petite minute après son entrée en jeu et après un petit festival (3-2, 85ème). Ce sont finalement les Canaris qui auront le dernier mot, Guebbels donnant, sur l’engagement, à nouveau deux buts d’avance à son club en profitant d’une incroyable erreur de Mendes (4-2, 86ème).

6 buts dans un match, est-ce suffisant ? Bordelais et Strasbourgeois ont répondu par la négative. Toutefois, nous reviendrons sur ce match un peu plus tard. Toujours est-il avec les sept buts au Matmut Atlantique, les six à la Beaujoire et les trois à Raymond-Kopa ainsi qu’à Gabriel-Montpied, on n’a pas été déçu. Cela valait bien le coup de rester sur son canapé.

💔 On n’a pas aimé : le derby Lyon – Saint-Étienne, le derby de l’ennui

Autant nous nous sommes régalés ce dimanche, autant nous nous sommes ennuyés ferme ce vendredi en ouverture de la journée. Dans un derby qu’on espérait animé au vu des différents échanges d’amabilités entre les supporters des deux camps, on a finalement eu droit à un match à la limite de la purge. Quatre tirs cadrés pour l’OL, un seul pour l’ASSE. Pourtant, cela avait bien commencé avec un pénalty rapidement obtenu par l’OL suite à une faute de Kolodziejczak sur Dembélé, l’attaquant lyonnais se chargeant lui-même de la sentence (1-0, 15ème). Toutefois, peu de situations à se mettre sous la dent ensuite, si ce n’est une frappe de Dubois, un arrêt de Bernardoni sur une frappe d’Aouar et une tête de Camara stoppée par Lopes. On notera cela dit une commotion cérébrale pour Dubois juste avant la mi-temps (à qui l’on souhaite un prompt rétablissement).

Le second acte est clairement à l’avantage des lyonnais mais ni le duo Paqueta-Aouar (par deux fois), ni Kadewere ne réussiront à mettre les Gones à l’abri. Saint-Étienne, de son côté, continue de faire pale figure et ne semble même plus en mesure d’apporter un quelconque danger dans les derniers mètres lyonnais. 1-0, score final. Déception pour les spectateurs neutres, mais en même temps, ce duel opposait deux équipes de seconde partie de tableau et plus exactement un Saint-Étienne qui est déjà sous assistance médicale face à un Lyon toujours plus insignifiant. On avait peut-être trop d’espoirs finalement.

⚖ Le débat de la journée : les matchs de Bordeaux doivent-ils être interdits aux cardiaques ?

On commence à le savoir, les matchs des Girondins de Bordeaux sont souvent animés. Hormis la défaite contre l’OM (0-1), il faut remonter au 24 octobre et un match nul contre Lorient (1-1) pour retrouver la trace d’un match auquel ont pris part les Girondins dans lequel moins de trois buts ont été inscrits. Entre temps, Bordeaux a disputé 13 matchs, dans lesquels ont été inscrits… 65 buts. Soit une moyenne de 5 buts par match.

La rencontre entre les Bordelais et les Strasbourgeois ce dimanche n’a pas fait exception à la règle et ce ne sont pas moins de 7 buts qui ont été inscrits sur la pelouse du Matmut Atlantique. Hwang (1-0, 17ème), Elis (2-0, 21ème) et à nouveau Hwang sur une merveille d’enroulée (3-0, 39ème) ont retourné une défense strasbourgeoise totalement à côté de ses pompes. Pour être honnête, au vu de la situation actuelle en Gironde, voir le club au scapulaire mener 3-0 face à Strasbourg, qui plus est après la fessée de la semaine dernière (6-0 face à Rennes), on n’en revenait pas. Toutefois, la défense bordelaise n’ayant jamais rendu un clean-sheet cette saison, il fallait s’attendre à une réduction du score. Chose faite par Gameiro d’une superbe reprise juste avant la mi-temps (3-1, 43ème).

Au retour des vestiaires, Bordeaux apparait comme timoré, perdu, comme si l’idée de renouer avec le succès lui faisait peur. Strasbourg ne se fait pas prier pour saisir sa chance et Gameiro vient inscrire le but de l’espoir juste avant l’heure de jeu (3-2, 57ème). Au vu de ce à quoi Bordeaux nous a habitués depuis le début de saison, on sent venir le fait que Strasbourg va a minima prendre le point du nul, si ce n’est plus. C’est d’ailleurs le cas dans un premier temps, mais le but égalisateur de Waris est annulé pour un léger hors-jeu. Finalement, les Bordelais tiennent et se donneront de l’air juste avant le temps additionnel, Hwang trompant Sels pour la troisième fois du match, à nouveau sur une sublime frappe (4-2, 90ème). De l’air bienvenu puisque Strasbourg viendra une nouvelle fois réduire l’écart, Waris y allant finalement de son but dans les ultimes secondes (4-3, 90ème +7). Un match totalement fou, alors que le match aller avait déjà accouché de sept buts (victoire 5-2 de Strasbourg). À défaut de prendre beaucoup de points, Bordeaux sait faire le spectacle (de son propre fait ou malgré lui).

📸 L’image de la semaine : le champ de patates messin

On parle beaucoup des pelouses exécrables de la CAN. Le FC Metz, dont beaucoup de joueurs prennent actuellement part à la cette compétition, a peut-être voulu montrer son soutien à ces derniers à sa manière, en accueillant l’OGC Nice sur une pelouse digne du match Côte d’Ivoire-Algérie. Une pelouse donc inadmissible pour un match professionnel. Avant de rigoler de ce qu’il se passe chez le voisin, il conviendrait peut-être de nettoyer devant sa propre porte.

⚽ Le but de la journée : Hwang Ui-Jo (Girondins de Bordeaux)

Habituellement, nous préférons récompenser un joueur d’une équipe qui n’a pas été faite mention jusque là dans le but de la semaine. Cela dit, difficile de procéder de la sorte cette semaine, tant le deuxième but de Hwang est magnifique. 39ème minute, superbe passe lobée en profondeur de Fransergio depuis sa moitié de terrain à destination du sud-coréen. L’attaquant bordelais, parti à la limite du hors-jeu, récupère le cuir sur l’aile, feinte des passements de jambes avant de se recentrer légèrement et d’enclencher une superbe enroulée aux vingt mètres qui vient se loger sur la droite d’un Sels qui ne peut que constater les dégâts. Une succulente friandise.

Le point Bâton de Bourbotte : Changement de détenteur !

Qu’est-ce que le Bâton de Bourbotte ? Il s’agit d’un trophée virtuel qui se transmet entre les équipes de Ligue 1 depuis 1946. Pour le récupérer, il faut battre son détenteur. En cas de défaite ou de match nul, le Bâton reste dans la main de son détenteur (plus d’informations sur le compte Twitter @BatonBourbotte).

Non seulement Bordeaux a gagné ce dimanche (voir plus haut), mais le fait qu’il l’ait fait contre Strasbourg lui permet de mettre la main sur le Bâton de Bourbotte ! Les Girondins défendront donc leur nouveau joujou face au Stade de Reims lors de la prochaine journée. Débat, but de la journée et point Bâton de Bourbotte : décidément, les Bordelais auront été partout cette semaine.

Les résultats de la 22ème journée :

Le classement de la 22ème journée :

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