Ligue 1 - Angers SCO - OM : La raison qui a empêché une centaine de supporters marseillais d'accéder au stade | OneFootball

Ce vendredi 30 septembre, l'Olympique de Marseille de Jonathan Clauss s'est imposé sur la pelouse du stade Raymond-Kopa face à Angers SCO (0-3, analyse et notes). Toutefois, même si le résultat est apparu probant pour les Olympiens, une centaine de supporters marseillais n'a pas pu assister à la rencontre depuis les tribunes en raison de multiples refus de la sécurité. D'après les informations du journal Ouest-France, ces décisions s'expliquent par la volonté de mieux encadrer les entrées, souvent entachées de pratiques frauduleuses et illégales.

La gestion de la billetterie, un héritage de Bernard Tapie qui passe mal

Le quotidien régional indique en effet dans ses colonnes, que les déplacements des groupes de supporters marseillais, qui gèrent eux-même leur billetterie depuis les années 1980 et le mandat présidentiel de Bernard Tapie, donneraient lieu à une circulation de faux-billets à grande échelle qui concernerait actuellement plusieurs personnes.

À l'heure actuelle, la situation serait même telle que, si un supporter muni d'une contremarque destinée à se rendre dans le parcage visiteurs veut accéder au stade, il n'est pas sûr de pouvoir en avoir le droit car son billet aurait déjà été vendu à deux ou trois autres individus, susceptibles d'entrer dans l'enceinte avant lui.

De plus, le personnel du stade du Maine-et-Loire aurait également constaté un système de complicité, qui consisterait à faire entrer un premier supporter qui ressortirait alors pour donner son billet à un autre membre du groupe qui assisterait au match de la même manière avec le même précieux sésame.

La réaction angevine, une mesure préventive?

Ainsi, pour éviter de se rendre responsable d'abriter de telles pratiques sur son sol, le cordon de sécurité mobilisé par club présidé par Saïd Chabane a choisi de laisser 100 supporters aux portes du stade, sur les 270 qui avaient choisi de faire le déplacement, en ne laissant entrer que ceux qui se sont rendu sur place avec un minibus ou un car de supporters selon le chef de la police du département dans des propos recueillis par Ouest-France : "On a fait entrer les autocars et les minibus. Avec cette manipulation-là, plus personne ne pouvait sortir. Certains ont tenté d’entrer en prétextant que leur billet était à l’intérieur et pensaient les récupérer une fois dans le parcage. Mais ils ont été bloqués. Tout a bien fonctionné".

Pour l'OM et ses ultras, la situation pourrait virer au cauchemar

Si la situation est finalement bel et bien rentrée dans l'ordre pour cette rencontre, la menace de sanctions plane toujours au-dessus de la tête des groupes de supporters sudistes, qui ne voudraient pas se retrouver logés à la même enseigne que les Yankees, association bannie des tribunes de Marseille et de l'Hexagone en 2018. À l'époque, la sanction était tombée pour des faits similaires à ceux reprochés en cette fin du mois de septembre.

(FT)