L’IFAB modifie la règle après la polémique du pénalty refusé à Julian Alvarez | OneFootball

L'IFAB a décidé de modifier la règle concernant les penaltys, dans le cas de figure où le joueur touche la balle deux fois pendant son tir.

Le tir au but refusé à Julián Alvarez cette saison, lors du match de la Ligue des champions entre l'Atlético et le Real Madrid pour avoir touché le ballon deux fois, fait à nouveau parler. L'International Football Association Board (IFAB), l'organisme chargé de définir les règles du football, a annoncé une modification de la règle 14 qui concerne directement les penaltys après ce qui s'est passé, et affirme désormais que le penalty aurait dû être rejoué.

"Il s'agit d'une situation inhabituelle et, comme elle n'est pas directement réglementée par la règle 14, les arbitres ont naturellement choisi de sanctionner le tireur pour avoir touché le ballon une deuxième fois avant qu'un autre joueur ne le touche. Ils accordent ainsi un coup franc indirect à l'équipe adverse ou, dans le cas des tirs au but, enregistrent le tir comme manqué", expliquent-ils avant de préciser la nouvelle procédure.

Le grand changement sera la répétition du tir dès lors qu'il est prouvé que le joueur a touché le ballon deux fois de manière involontaire. Auparavant, comme dans le cas d’Alvarez, le tir était considéré comme manqué sans tenir compte du caractère volontaire de l’action.

Photo Angel Martinez / Getty Images

La nouvelle règle

L’IFAB indique qu’à partir du 1 juillet 2025, si le tireur frappe involontairement le ballon avec les deux pieds simultanément ou que le ballon touche son pied ou sa jambe d'appui juste après avoir tiré :

• Si le ballon entre dans le but, le tir sera répété.

• Si le ballon n'entre pas dans le but, un coup franc indirect sera accordé. Dans le cas d’une séance de tirs au but, le tir sera enregistré comme manqué.

Indignation en Espagne

Sur la Cadena Ser, Manu Carreño s'est indigné, estimant que le précédent règlement a porté un grave préjudice aux Colchoneros. "Il s'avère maintenant que l'IFAB, trois mois plus tard, arrive à la conclusion que le penalty aurait dû être rejoué. Excusez-moi si je rigole, mais je ne sais pas s'ils se moquent de nous, s'ils nous prennent pour des idiots, surtout ceux de l’Atlético".

Le journaliste ajoute : "Ce qu'ils ont fait, c'est clarifier les choses. Le règlement est clarifié parce que la règle a été mal appliquée. Si elle avait été bien appliquée, Julián Álvarez aurait dû rejouer le penalty. C'est très grave. Que la plus grande compétition mondiale de football, la Ligue des Champions, soit le théâtre de telles histoires, c'est vraiment ridicule".