L’ex directeur-général du RC Lens, Arnaud Pouille, hausse le ton du côté de Rennes | OneFootball

Après un départ en juin du Racing Club de Lens, Arnaud Pouille a trouvé un nouveau point de chute depuis septembre : le Stade Rennais. Depuis, le natif d’Auchel observe, active son réseau et tape, pour la première fois, du poing sur la table.

C’est chez nos confrères d’Ouest-France qu’Arnaud Pouille a livré une interview. À l’intérieur, on y retrouve plusieurs sujets comme les mauvais résultats du club breton (14e du championnat et éliminé de la Coupe de France mercredi par Troyes), mais le comportement des joueurs. De plus, il a été décidé de mettre en place un loft pour que les indésirables s’entraînent à l’écart. Bref, la bonne humeur et un chantier important.

Du côté du terrain, le président tire la sonnette d’alarme. En effet, le SRFC est 14e à un point de la place de barragiste. « Contrairement à Auxerre où il y avait eu une première vague de honte et où l’émotion était restée dans le vestiaire (Ndlr. défaite 4-0 le 3 novembre), j’ai fait un point sur la situation avec Jorge (Ndlr. Jorge Sampaoli) et Frederic (Ndlr. Frédéric Massara). On est dans une situation largement inacceptable et il faut qu’on prenne le taureau par les cornes rapidement. On ne peut pas se satisfaire de ce que l’on voit », a-t-il déclaré.

Respecter le maillot

Et pour cela, Arnaud Pouille veut resserrer la vis : « Il faut des gens investis, et malheureusement, on a constaté que certains le sont moins que d’autres. On ne peut plus se disperser sur des gens qui s’en fichent d’être là ou ailleurs. Ensuite, je leur ai rappelé que dans tous les contrats, qui sont plutôt bien faits ici, il y a une prime d’éthique associée à leurs salaires et l’éthique est rattachée au respect du club et du maillot. Cela fait douze matches que je vois. Je ne dis pas que tout est à jeter, je trouve qu’une structure était revenue, mais il faut aller au-delà et faire beaucoup plus. On ne peut pas cracher sur le maillot. »

Ainsi, le club a pris la décision d’écarter des joueurs du groupe professionnel. En cette période de mercato hivernal, le message est clair. Même si Arnaud Pouille ne leur ferme pas totalement la porte : « Mais ils pourraient potentiellement être réintégrés. Si les joueurs n’ont pas compris qu’il y a un état d’urgence, il faut qu’ils le comprennent vite. Cela veut dire être à l’heure, respecter les obligations du club. Il y a des droits, mais aussi pas mal de devoirs. Il faut vite rebrancher les fils et arrêter de croire que c’est le Club Med ! »