« Les remplaçants lillois sont rentrés un peu trop tranquilles » fustige Adil Rami après LOSC – OL | OneFootball

Le LOSC a perdu le fil de son match face à l’OL en s’inclinant après une première mi-temps pourtant maîtrisée. Le break était fait, mais cela n’a pas suffi. Les remplaçants lillois sont pointés du doigt sur Prime Vidéo au coup de sifflet final.

Le ciel est tombé sur la tête du LOSC ce lundi soir avec un dénouement complétement fou, en sa défaveur (3-4). Les Lyonnais ont renversé les Dogues, qui menaient pourtant de deux pions à la pause. En seconde période, le vent a tourné et le score avec lui. La tendance s’est inversée et Lyon a pris le contrôle du ballon. Ce double visage a marqué Cris, ancien joueur de l’OL désormais consultant : « C’est impressionnant car on voit un visage énorme avec une entame de match, des buts en plus travaillés. Une équipe qui jouait vers l’avant, qui cherchait des passes pour trouver les joueurs libres et puis… C’est difficile d’analyser car il reste trois matchs, et tu ne peux pas prendre un but comme le deuxième, déclare Cris. Alexsandro ne doit pas se jeter, il doit gérer un peu plus la profondeur parce que l’attaquant est face au but. Même lui sent qu’il a fait une erreur », analyse-t-il.

A ses côtés, Adil Rami a également tenté d’analyser la débâcle lilloise et notamment la seconde période. L’Olympique Lyonnais et Pierre Sage ont su faire la différence grâce aux changements opérés au cours du second acte. L’ancien défenseur du LOSC remet en cause la sortie d’Edon Zhegrova pour Alexsandro et un changement tactique pour passer à cinq défenseurs. Pour le champion de France 2011, cela a été l’un des tournants du match : « Je vois que tout le monde à le sourire, moi je l’ai moins (rires). Le football ça va très vite. Mais on a eu l’impression qu’il y a eu un coaching gagnant d’un côté et un coaching perdant peut-être de l’autre côté. Tu gagnes 2-1, tu sors ton atout offensif le plus important, le plus agressif de ton équipe, qui est Edon Zhegrova. Tu passes à trois défenseurs centraux donc une défense à cinq. Je pense que tu es assez armé offensivement pour tuer le match et marquer davantage de buts. Je pense que quand tu joues à cinq défenseurs, ça créé beaucoup d’incertitudes. Et c’est ce qui a fait la différence ce soir ».

La différence de mentalité affichée par les entrants a également eu son rôle à jouer dans le résultat final selon lui : « Les remplaçants lillois sont rentrés un peu trop tranquilles. Comme quoi le football ça joue aussi avec le mental […] C’est difficile mentalement pour un défenseur de rentrer quand ton équipe gagne ».