Les quatre bonnes raisons de suivre LOSC – FC Séville | OneFootball

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Le Petit Lillois

·19 octobre 2021

Les quatre bonnes raisons de suivre LOSC – FC Séville

Image de l'article :Les quatre bonnes raisons de suivre LOSC – FC Séville

Après un revers décevant face au Clermont Foot (1-0), les Lillois n’ont pas le temps de tergiverser et s’apprêtent à enchaîner un nouveau match, désormais en Ligue des Champions, face au FC Séville.

Ce mercredi à 21h, le LOSC va défier le FC Séville, cador européen, dans le cadre de la troisième journée de phase de poules du groupe G de Ligue des Champions. Au Stade Pierre-Mauroy, les Dogues pourront compter sur une ambiance des grands soirs, comme face à Wolfsburg plus tôt. A douze contre onze, l’espoir est possible. Mieux : il doit être un véritable objectif.


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Mettre fin à la malédiction en Coupe d’Europe

Le LOSC est-il maudit en Coupe d’Europe ? La question se pose, tant le club semble enchaîner les galères, années après années. Le but de Giggs en 2007, le pénalty sifflé contre Sanches face à l’Ajax la saison dernière ou encore l’annulation litigieuse de l’ouverture du score de Jonathan David face à Wolfsburg… Pourtant, à chaque fois, le LOSC montre un visage plutôt conquérant, voir dominateur. Les Dogues sont au niveau du rendez-vous, mais à chaque rencontre européenne, c’est la même rengaine : un manque d’efficacité, de lucidité dans le dernier geste, des fautes d’arbitrage ou un adversaire à qui la chance sourit.

Mais le club lillois doit aller au-delà de ces déconvenues liées à l’arbitrage, car il s’agit parfois du coupable parfait. En 2012, lorsque la bande à Eden Hazard échouait à faire plier le bloc de Trabzonspor pour se qualifier en huitièmes de finale, l’arbitre pouvait-il être incriminé ? En 2019, les ratés devant un but quasi-vide de Rémy, Osimhen, Ikoné ou encore Bamba était-il le fruit d’un mauvais arbitrage ? Sûrement pas. Par ailleurs, tout cela pouvait être mis du côté du manque d’expérience de l’équipe lilloise en Coupe d’Europe.

Maintenant, il n’y a plus d’excuses : les Lillois ont trois ans d’expérience en compétitions européennes, ont défié de grandes équipes comme l’Ajax et Chelsea, avec qui ils ont su largement rivaliser dans le jeu. Après des années d’espoirs en Coupe d’Europe, cette année doit être la bonne pour des Dogues tombés dans un groupe homogène et tout à fait abordable. Malgré des débuts compliqués, l’opération qualification est possible, et continue dès ce mercredi.

Une longue disette à Pierre-Mauroy et un adversaire de haut-niveau

Si le LOSC a su faire un parcours honorable en Ligue Europa la saison dernière, qui leur a permis de glaner leur premier succès en Coupe d’Europe à Pierre Mauroy, les Dogues vont devoir faire mieux cette saison pour espérer une place en huitièmes de finale, face à un ogre du football européen.

  1. 3339 – Soit le nombre de jours depuis la première et dernière victoire lillois en Ligue des Champions, dans son antre du Stade Pierre-Mauroy. Depuis ? 5 défaites et 2 nuls en deux participations, et en comptant le match de Wolfsburg cette saison.
  2. 6 – C’est le nombre de victoires de Séville en C3, la petite sœur de la Ligue des Champions. Il s’agit du club détenteur du plus grand nombre de victoires finales dans cette compétition.

Les trois dernières confrontations :

  • 15/03/2006, FC Séville – LOSC 2-0
  • 09/03/2006, LOSC – FC Séville 1-0
  • 15/12/2004, LOSC – FC Séville 1-0

Le duel : Burak Yilmaz vs Jules Koundé

Mais où est passé le Burak Yilmaz de la fin de saison dernière ? En état de grâce, l’ancien de Galatasaray avait grandement contribué au sacre lillois en Ligue 1, avec des buts magistraux face à Lens, Nice ou encore Lyon. Mais aujourd’hui, la dynamique n’est clairement plus la même pour le joueur de 37 ans. À contretemps en attaque, souvent positionné hors-jeu et maladroit devant les buts, le Turc est méconnaissable. Yilmaz a tout de même le mérite d’être un battant, qui se donne à 100% pour l’équipe. Mais le LOSC a besoin de retrouver son Kral, lui qui peut être la star de l’équipe lorsqu’il est dans un grand jour. Son efficacité face au but sera-t-elle retrouvée, alors que le capitaine de la sélection du Bosphore a pu se reposer depuis son retour de sélection ? Une chose est sûre : le LOSC aura besoin d’un grand Burak Yilmaz. La saison dernière, dans les moments où l’équipe était au pied du mur, c’est lui qui était venu remettre les pendules à l’heure, face au Sparta Prague en Europa League comme face à l’Olympique Lyonnais lors du sprint final en championnat. En difficulté en Ligue des Champions, le LOSC devra compter sur un Burak Yilmaz des grands soirs.

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Photo by Icon Sport – Jules KOUNDE – Volkswagen Arena – Wolfsbourg (Allemagne)

Côté Sévillan, la grande star de l’équipe espagnole se nomme Jules Kounde. Lancé par un certain Jocelyn Gourvennec, formé à Bordeaux puis révélé en Liga, Kounde gravit les étapes à vitesse grand V, si bien qu’il fait déjà partie de son équipe nationale. Défenseur propre, bon relanceur et doté d’une technique rare pour son âge, il peut aussi dépanner à droite. Un atout de plus pour un joueur qui aurait pu partir cet été pour des montants faramineux (il fut notamment question d’une offre de Chelsea à hauteur de 70 millions d’euros). Blessé lors de son retour de sélection, le joueur est de retour dans le groupe andalou, et pourrait bien débuter la rencontre de mercredi soir.

Le groupe lillois : Grbic, Jakubech, Celik, Niasse, Djalo, Fonte, Reinildo, Gudmundsson, André, Sanches, Xeka, Onana, Ikoné, Gomes, Bamba, Lihadji, David, Yilmaz, Weah, Yazici.

Absents : Botman, Jardim (blessure), Dabila, Pied, Bradaric, Karnezis (non sélectionnés).

Le groupe de Séville : Bono, Dmitrovic, Alfonso, Jesús Navas, Montiel, Koundé, Diego Carlos, Rekik, J. Á. Carmona, Acuña, Augustinsson, Fernando, Delaney, Jordán, Rakitic, Óliver Torres, Papu Gómez, Óscar Rodríguez, Suso, Ocampos, Lamela, Munir, Iván Romero, Rafa Mir.

Absents : En-Nesyri.

Un match aux multiples enjeux

Si le LOSC doit briser la malédiction en Ligue des Champions en l’emportant face à Séville, il sera aussi question d’autres sujets importants.

Sur le plan européen, une victoire face à Séville permettrait d’améliorer un peu plus la réputation du LOSC qui ne cesse de se développer depuis une demi-dizaine d’années en Europe. Le « soft-power » d’un club en Europe lui permet de bénéficier de bien des avantages. Convaincre les meilleurs joueurs de signer au club, attirer l’œil de supporters de différents pays, exporter la marque LOSC à l’international…

Financièrement, il s’agirait aussi d’un beau petit pactole pour le LOSC, le chèque d’une victoire en Ligue des Champions se situant à un peu moins de 3 millions d’euros. Au vu de la situation financière du club, c’est une somme non-négligeable. Par ailleurs, la qualification en huitième de finale (qui induit donc un certain nombre de victoires et de matchs nuls) permet de bénéficier d’une somme à deux chiffres.

Mais au-delà de tout critère financier, les joueurs auront le devoir de se montrer et de représenter un club et des supporters qui n’attendent qu’une chose : rayonner sur la scène européenne, dès ce mercredi soir.

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