Furia Liga
·14 septembre 2021
Furia Liga
·14 septembre 2021
Le FC Barcelone était vraisemblablement condamné à s’incliner ce soir au Camp Nou face au Bayern Munich. Et sans surprise, les Blaugranas n’ont pas existé, en encaissant logiquement trois buts, sans marquer (0-3). Un résultat fort logique pour un Barça qui n’avait pas les armes pour batailler à un niveau si élevé. Voici nos notes.
L’impression que le match pourrait durer des heures, que le Bayern Munich continuerait d’attaquer avec la même facilité et le même réalisme devant les buts. Comme à son habitude, le club allemand a prouvé à son adversaire qu’il était le plus fort. Une force collective qui paraît insurmontable, en tout cas pour ce Barça. 16 tirs dont 7 cadrés : le score est moins lourd qu’il y a un an, mais la supériorité de l’un est toujours bien présente. Une équipe armée pour tout remporter, pressentie pour être favorite dans cette compétition.
Le FC Barcelone ne possède pas beaucoup de certitudes sur sa ligne défensive. En revanche, Ronald Araújo en est une. Depuis son intégration complète dans l’effectif, l’Uruguayen rend de bons services à son entraîneur. Ce soir, il a été solide sur ses interventions défensives, impeccable sur ses duels en un contre un. Rare touche positive d’une équipe peu emballante. Sans lui, la note aurait sûrement été plus salée.
Il n’est pas surprenant de voir le Barça s’incliner face à plus fort. L’enjeu n’était pas forcément de battre à tout prix le favori du groupe, mais plutôt d’essayer de bien figurer, de ne pas sombrer. Les cadres de longue date de cet effectif ont peiné à suivre le rythme. Puis finalement, le FC Barcelone s’est appuyé sur un des axes à solliciter cette saison : la confiance accordée aux jeunes. Baldé, Demir, et Gavi sont entrés en jeu, pour le plus grand plaisir du Camp Nou. Ainsi, le Barça a semblé plus mobile, plus volontaire, même si à l’arrivée, le score est lourd.
Décriés depuis bien longtemps, les cadres ont à nouveau été alignés titulaires ce soir : Sergi Roberto, pas adapté pour occuper ce rôle de piston, Jordi Alba, qui ne possède plus la même condition physique qu’auparavant, tout comme Gerard Piqué, et Sergio Busquets qui peine à exister quand son équipe n’a pas le ballon. Des déceptions, habituelles dirait-on, dans une équipe qui se doit de tourner la page, pour faire confiance aux jeunes joueurs prometteurs.
Dorian Faucherand @DorianFchrd