📽 Les meilleurs étrangers de Ligue 1 : Ronaldinho | OneFootball

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Pierre Germain·17 novembre 2018

📽 Les meilleurs étrangers de Ligue 1 : Ronaldinho

Image de l'article :📽 Les meilleurs étrangers de Ligue 1 : Ronaldinho

Avant la France

Avant de débarquer en France en 2003, Ronaldo de Assis Moreira, dit Ronaldinho, débute sa carrière au Brésil, à Grêmio. Le jeune joueur hérite du suffixe « inho », littéralement « petit », très rapidement au cours de son aventure dans le football.

Souvent surclassé, le natif de Porto Alegre, qui perd son père prématurément alors qu’il est âgé de 8 ans, est en effet régulièrement le plus jeune et le plus petit de l’équipe dans son parcours junior.


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Le monde entend pour la première fois parler de lui dans les médias très jeune, lorsqu’à 13 ans il inscrit l’intégralité des 23 buts de son équipe lors de la victoire 23-0 contre une équipe locale. Quelques années plus tard, son talent ne fait plus aucun doute, et éclate aux yeux de tous lors de la Coupe du Monde U17 de 1997.

À Grêmio, après avoir mis tous le monde d’accord dans les catégories de jeunes, sa carrière senior débute en 1998 en Copa Libertadores. Le joueur au sourire le plus célèbre du Brésil explose en 1999, avec 23 buts en 48 matchs. Le 20 juin 1999, il réalise une performance époustouflante lors du derby contre Internacional. Finition impeccable pour l’ouverture du score, dribble venu d’ailleurs, sombrero sur Dunga, vainqueur de la Coupe du Monde en 1994, tout y est.

Ses années en D1

Ronaldinho signe un contrat de 5 ans avec le PSG en 2001 dans un transfert qui coûte 5 millions d’Euros au club francilien. À son arrivée dans la capitale française, il hérite du numéro 21, et rejoint son compatriote Aloisio, Jay-Jay Okocha ou encore Nicolas Anelka.

Sa première année parisienne n’est pas de tout repos. Le joueur alterne entre le banc et une place de titulaire. Il inscrit son premier but contre Lyon le 13 octobre et finit la saison avec 11 buts marqués en 34 matchs.

Si le joueur connait des débuts réussis sportivement avec le club, son aventure parisienne est ternie par sa relation houleuse avec le coach du PSG, Luis Fernández, qui lui reproche d’être plus intéressé par la vie de la nuit parisienne que par le football.

Des rapports tendus qui ne s’arrangent pas la saison suivante, malgré des performances de très haut niveau, à l’image de ses matchs éblouissants lors des victoires parisiennes dans les Classiques contre Marseille, quand il inscrit un doublé au match aller, et écoeure ses adversaires lors du match retour.

Une prestation à jamais gravée dans le coeur des supporters parisiens.

Cette saison-là, il inscrit aussi le but de la saison, une réalisation d’anthologie contre Guingamp. Malgré des performances de très haut niveau du Brésilien, le club finit la saison à la 11e place au classement.

Et l’histoire commencée moins de deux ans plus tôt se finit prématurément. Ronaldinho n’ira jamais jusqu’au terme de son contrat.

Déçu de l’incapacité du club à se qualifier pour la moindre compétition européenne, lassé du conflit ouvert avec l’entraineur, « Ronnie » demande son transfert dès la fin de la deuxième saison passée à Paris et signe à Barcelone durant l’été 2003 pour 30 millions d’Euros.

Sa particularité

Que dire ? Le joueur brésilien est un tel génie du football qu’il est difficile de ne retenir qu’un seul aspect de son jeu. Brillant esthète balle au pied, il était au sommet de sa carrière le joueur le plus beau à voir jouer de sa génération.

Si Ronaldinho était un concentré de toutes les qualités qu’un joueur offensif doit développer pour exceller, on retiendra sa formidable capacité de création.

Amoureux du jeu, il était un maître dans l’art du dribble, en permanence dans la recherche de nouveaux gestes techniques déroutants, et transpirait autant le bonheur au moment de caresser le cuir qu’il en générait auprès de ceux qui avaient l’occasion de le voir évoluer sur un terrain de football.

Et après ?

« C’était mon rêve ». Tels sont les mots de Ronaldino au moment de la signature de son contrat à Barcelone. Le tandem Graille-Halilhodzic échoue à convaincre le prodige de rester au PSG, et il part briller en Espagne avec Barcelone, où il va rafler deux titres en Liga, une C1, et un titre personnel de Ballon D’Or en 2005, alors qu’il est au sommet de son art.

En 5 saisons passées en Catalogne, il inscrit 94 buts. Il est ensuite transféré au Milan en 2008 pour 24 millions. En Italie, il remporte un titre en Serie A avec le Milan en 2011, avant de partir finir sa carrière au Brésil. Après des bails à Flamengo et l’Atletico Mineiro, il prend sa retraite à Fluminense, après un passage au Mexique.

Celui qui appartient au club fermé des 7 joueurs ayant remporté la Coupe du Monde, la C1 et le Ballon d’Or restera à jamais dans les mémoires comme un magicien du jeu, une légende du sport malheureusement ternie par ses choix extra-sportifs, puisqu’on a récemment appris qu’il soutenait le nouveau président Bolsonaro. Personne n’est parfait.