Les meilleurs ennemis de l'histoire des Bleus đŸ’„ | OneFootball

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Erwann Simon·15 novembre 2020

Les meilleurs ennemis de l'histoire des Bleus đŸ’„

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La France vient d’affronter le Portugal pour la cinquiĂšme fois en six ans, avant, encore, de se retrouver en phase de poules Ă  l’Euro 2021. En terme de prestige et d’histoire, a-t-on affaire au plus grand adversaire des Bleus ? L’un des plus grands en tout cas. Mais dans son passĂ©, l’équipe de France a eu le temps de se construire des rivalitĂ©s fortes avec d’autres grands noms du football mondial, Ă  coups de matches mythiques et de joueurs marquants. Tour d’horizon.


đŸ‡§đŸ‡· BrĂ©sil

L’adversaire du beau jeu. La finale de 1998, la masterclass de Zidane en 2006, le quart de finale mythique de 1986 animĂ© par les gĂ©nies Platini et Zico
 et mĂȘme une « belle » dĂ©faite dans une demi-finale hyper-offensive pour les Bleus de Just Fontaine, Raymond Kopa et compagnie. C’est simple : quatre confrontations en Coupe du monde entre la France et les auriverde, pour quatre matches mĂ©morables.


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Le joueur adverse : PelĂ©. À mĂȘme pas dix-huit ans, le futur Roi du football façonne sa lĂ©gende contre la France, en 1958, avec un triplĂ© (5-2 au final). Avant d’aller soulever la coupe.

Le match : La finale de la Coupe du monde 98. Et un, et deux, et trois zéro.


🇼đŸ‡č Italie

Une confrontation aussi classique qu’ancienne, puisque dĂšs les annĂ©es 20, l’Italie Ă©limine deux fois la France des J.O., avant de la sortir de la sortir de la Coupe du monde 1938 organisĂ©e sur le sol français. Si le Coq s’est un peu consolĂ© Ă  l’édition 1986 (victoire 2-0), l’acmĂ© de la rivalitĂ© intervient au tournant des annĂ©es 2000, alors qu’une vague de joueurs français de Serie A vient chasser l’Italie dans son propre style. 1998, 2000, 2006 : que des affrontements tendus.

Le joueur adverse : Marco Materazzi et sa finale de Coupe du monde 2006 rondement menĂ©e : un but sur corner, l’expulsion de Zidane provoquĂ©e, un tir au but rĂ©ussi, et la victoire de l’Italie.

Le match : La finale de l’Euro 2000 : menĂ©s 1-0, les Bleus tentent le tout pour le tout dans les arrĂȘts de jeu, alors que les Italiens sont dĂ©jĂ  debout prĂšs de la pelouse. L’égalisation de Wiltord et le but en or de Trezeguet finissent de les rasseoir.

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đŸŽó §ó ąó „ó źó §ó ż Angleterre

RivalitĂ© historique oblige : derriĂšre la Belgique, les Trois Lions sont la sĂ©lection la plus rencontrĂ©e par l’EdF depuis sa crĂ©ation – une quarantaine de matches environ, certains n’étant pas officiels pour les deux parties. Qui tĂ©moignent aussi de l’évolution du football : les quatre premiĂšres rencontres, entre 1906 et 1910, se sont soldĂ©es sur un score cumulĂ© de
 48-1 pour l’Angleterre.

Le joueur adverse : Roger Hunt, double buteur lors d’une victoire anglaise 2-0 Ă  la Coupe du monde 1966. Un premier pas vers le trophĂ©e pour les Anglais.

Le match : Euro 2004, premier match et dĂ©jĂ  un choc. Les Bleus, encore menĂ©s 1-0 Ă  la 91e, s’imposent 2-1 sur un doublĂ© salvateur de Zidane.


đŸ‡Ș🇾 Espagne

Il a fallu attendre 1984 pour voir l’Espagne et les Bleus s’opposer en match officiel
 mais c’était dĂ©jĂ  une finale ! Vainqueurs de l’Euro cette annĂ©e-lĂ , les Bleus poursuivent leur bonne sĂ©rie ensuite : aucune dĂ©faite en compĂ©tition (1992, 2000, 2006), avant de subir le joug de l’Espagne ultra-dominatrice de 2012.

Le joueur adverse : « Faire une Arconada », c’est laisser passer le ballon sous les bras lorsqu’on est gardien. Si l’expression est restĂ©e, c’est bien que le finaliste malheureux de l’Euro 1984 a laissĂ© sa bourde face Ă  Platini pour la postĂ©ritĂ©.

Le match : Mettre Zidane Ă  la retraite, c’était le plan espagnol en 2006. Bien mal leur en a pris : RibĂ©ry, Vieira et
 Zidane leur ont rappelĂ© la valeur de l’expĂ©rience face Ă  la fougue.

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đŸ‡©đŸ‡Ș Allemagne

Elle avait marquĂ© les annĂ©es 80, avec deux demi-finales perdues de Coupe du monde consĂ©cutives. AprĂšs un creux dans les annĂ©es 90 et 2000, la rivalitĂ© France-Allemagne est revenue sur le devant de la scĂšne, quoique moins enflammĂ©e, avec le quart de finale au BrĂ©sil en 2014 (victoire de la Mannschaft) et la demi-finale de l’Euro Ă  Marseille deux ans plus tard (revanche des hommes des Deschamps). En attendant le premier tour de l’Euro 2021.

Le joueur adverse : Harald Schumacher, et son attentat sur Patrick Battiston en 1982, les deux pieds en avant. Pas de faute sifflée


Le match : La demi-finale de 1982, encore, mais comment ne pas la citer ? Défaite aux tirs aux buts aprÚs avoir mené 3-1 en prolongations, toute la France du foot, voire au-delà, garde ce match en mémoire.


đŸ‡”đŸ‡č Portugal

Le dernier en date, donc. MalgrĂ© un duel Ă©pique en demi-finales de l’Euro 84 (3-2 pour la France aprĂšs prolongations), une rivalitĂ© surtout dĂ©veloppĂ©e dans les annĂ©es 2000 : demi-finale, encore, de l’Euro 2000, ou
 demi-finale, toujours (!), de la Coupe du monde 2006.

Le joueur adverse : Abel Xavier. AprĂšs un bel Euro 2000, le dĂ©fenseur commet une main dans la surface qui permet Ă  la France d’accĂ©der Ă  la finale. Et met un gros coup d’arrĂȘt Ă  sa carriĂšre.

Le match : Une finale, cette fois. Celle de l’Euro 2016, Ă©videmment, au Stade de France. Des papillons sur la pelouse, la blessure de Ronaldo, le poteau de Gignac
 et Éder.