
ASM-SUPPORTERS.FR
·17 juin 2025
Les Légendes de la Rédaction : Marc

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·17 juin 2025
Dans cette série du onze de légende des rédacteurs, voici un nouvel opus. Pour le mien, je ne vais pas refaire l’Histoire de l’AS Monaco. J’ai commencé à suivre le club en 1998, alors que j’avais neuf ans. Le maillot, certains joueurs au gros charisme, des coups de coeur bref, mes choix se feront avec les joueurs que j’ai vu évoluer, et leur classe, même si pour certains, ils sont venus simplement finir leur carrière, déjà étoffée, à Monaco.
Le système. Si je devais définir le meilleur système pour mon club de manière générale, je dirai le 433. J’aime beaucoup ce système car il est flexible et équilibré. Il permet aussi une densité au milieu de terrain, et souvent dans le foot moderne, c’est au milieu que ça se passe. Malheureusement ces derniers temps, l’AS Monaco est chroniquement en infériorité et au milieu, avec des 442 ou 4231, et les deux milieux n’ont pas la densité suffisante pour compenser l’infériorité numérique.
Le coach : Didier Deschamps
Je n’ai jamais vécu d’émotions aussi fortes que l’épopée en Ligue des Champions sous Deschamps. Il a débuté en tant que coach en 2001, au Club de la Principauté qui lui a donné sa chance. Sans aucun regret. J’ai adoré sa rigueur, que ce soit tactique ou au niveau de l’investissement. Les équilibres également, l’équipe était bonne en défense et en attaque. Il y avait un 442, mais le foot était différent à l’époque et il avait une culture de la gagne folle. Sa réussite par la suite est complètement logique.
Entraineur adjoint : Robert Moreno
Ne me crucifiez pas, je vais expliquer mon choix. J’ai beaucoup aimé ce coach. Arrivé en tant qu’ancien assistant de Luis Enrique, on pouvait attendre une patte. Finalement l’expérience fut courte, 13 matchs, 5 victoires, 5 défaites 3 nuls. Compliqué de juger déjà en pleine période COVID, la même année où Lyon était au porte de la finale de la Ligue des Champions, et Paris avait failli la gagner. Difficile aussi alors que le championnat avait fini prématurément, qu’il n’avait pas fait une vraie préparation. Tout aussi difficile vu les joueurs, encore Ballo Touré et Glik en défense.. bref. Mais il aura fait un des plus beaux matchs de l’AS Monaco de mémoire de supporter : le 3-3 contre Paris. Sans doute tactiquement une des plus belles réussites de l’ère moderne du club, avec une vraie empreinte, comme si l’espace d’une soirée, Monaco avait joué comme un certain Barcelone des grands soirs…
Gardien : Fabien Barthez. Un gardien avec un charisme dingue, un champion à tous les niveaux, roublard quand il le fallait. Il savait aboyer sur sa défense et se faire respecter tout en réalisant des arrêts extraordinaires. Le genre de dernier rempart sur qui les défenseurs de champ peuvent s’appuyer et avec qui ils se sentent plus forts… L’un de ceux qui font aimer le foot aux jeunes…
Défenseurs centraux : Rafa Marquez. Un joueur tellement talentueux. À la fois rapide, solide mais aussi technique qui peut bonifier n’importe quel ballon et qui possède une très belle relance. Ce n’est pas pour rien qu’il est resté après plusieurs saisons à Barcelone…
Martin Djetou.
Né en Côte d’Ivoire, mais de nationalité française, il est d’abord recruté pour pallier le départ de Thuram. Grand acteur d’une épopée européenne et de deux titres de champions de France, il sera affecté par ses non sélections en équipe de France, et mis à l’écart par Didier Deschamps.
Arrière gauche, Philippe Leonard. Le Belge arrivé jeune à Monaco, participera à plusieurs gros matchs européens, mais à l’épopée en UEFA et au titre de champion de 2000. Il était titulaire lors de l’élimination de Manchester United en quart de finale de C1. Il fit un saut à Nice puis retourna en Belgique. Un défenseur solide mais un joueur aussi technique.
Arrière droit, Willy Sagnol.
Faisant partie de l’épopée européenne pendant la saison 1997-1998, il est un des joueurs les plus utilisés. Ensuite au Bayern Munich, il remportera 14 trophées et sera souvent sélectionné en Bleu.
Pontus Farnerud. Le Suédois débarque en Principauté en 1998. Milieu de terrain talentueux et technique, il avait tout pour réussir. Champion de France en 2000 et vainqueur de la Coupe de la Ligue.
Sabri Lamouchi. La saison du titre en 2000, il a disputé 32 matchs juste en Division 1. Un grand joueur aussi très technique capable d’orienter le jeu, de conserver le ballon et de le garder. Il aura disputé en tout 72 matchs sous la diagonale.
Marcelo Gallardo. Avec 126 matchs joués sur le Rocher, l’Argentin est un des grands joueurs passé par l’AS Monaco. Fier de représenter ses couleurs, passionné comme tous les Sud-Américains, il a apporté une touche personnelle au jeu monégasque. Technique mais aussi capable d’un gros volume de jeu, il était un des derniers grands 10. Champion de France avec l’ASM, mais aussi meilleur joueur du championnat, il partira par la grande porte malgré les blessures qui commencent à l’embêter.
Ludovic Giuly. Grand artisan du titre de champion de France, il sera également remarquable lors de l’épopée en Ligue des Champions sous l’ère Deschamps. Vainqueur d’ailleurs plus tard du trophée avec Barcelone. Il a été adjoint de la nationale 2 monégasque. Peut-être le verra-t-on coach un jour ?
David Trézéguet. Un immense buteur. Arrivé d’Argentine, il commence avec la réserve, et gravit les échelons au point d’être sélectionné pour la Coupe du monde 1998. Il marquera 22 buts en 30 matchs lors du titre de 2000. Trézégoal restera une légende du club. Il partira à la Juventus ensuite.
Marco Simone. Très complémentaire avec David Trézéguet, il a marqué son premier but sous la diagonale en onze minutes. Grand finisseur, renard des surfaces mais aussi passeur décisif, il a eu beaucoup de cordes à son arc. Champion de France avec Monaco et vainqueur de la Coupe de la Ligue, il est même revenu entraîner le club brièvement, notamment en Ligue 2. On aimerait le revoir un jour avec un meilleur effectif à sa disposition.
Chaque supporter est marqué différemment par les époques, les joueurs et les émotions qu’il a vécu mais au final une chose reste : l’amour du club. Et même si parfois ce club nous rend fou, nous rend critique, on l’aimera toujours…
Les légendes de la rédaction
Source : AS Monaco – Transfermarkt
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