Les Girondins perdus dans une faille spatio-temporelle [Joueur par joueur Laval-Bordeaux] | OneFootball

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·28 avril 2024

Les Girondins perdus dans une faille spatio-temporelle [Joueur par joueur Laval-Bordeaux]

Le Stade Lavallois n’a pas eu besoin de déployer du génie tactique pour battre les Girondins de Bordeaux d’Albert Riera. À nouveau, comme trop souvent cette saison ni le coach ni les joueurs bordelais n’ont su faire face à ce bloc bas. Plus personne ne comprend ce qu’il se passe en dehors et sur le terrain. Détails des performances du coach et des joueurs.

Albert Riera : en 6 mois Albert Riera est devenu une caricature. Il est obtus dans ses intentions de jeu au point de nuire au résultat de l'équipe. Adepte de la passe à 10 stérile, sans intensité, il a oublié la notion de plaisir, lui qui en parle si souvent. Ni ses joueurs ni les observateurs et supporters ne prennent du plaisir à regarder ou pratiquer cette bouillie footballistique. Il perd son calme sans doute devant la réalité qui lui saute aux yeux et se fait expulser avant la fin du match. Son équipe peut encore descendre en National, possession ou pas (Bordeaux a fait 805 passes pour 80% de possession et 1 tir cadré). Il a même réussi à relancer Laval qui n'avait plus gagné sur son terrain depuis septembre 2023. Son coaching est sans effet. Chapeau.


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Kalle Johnsson : il réalise une parade décisive à la 17e permettant à Bordeaux de garder longtemps le point du nul.

Harisson Marcelin : aucune intensité, ça joue arrêté comme le rythme qu’il met dans son jeu. Sur l'action du but, il est pris dans son dos sur un contre pressing, trop lent, il ne revoit pas Pablo Pagis qui s’envole pour tromper Johnsson. C'était écrit.

Yoann Barbet : Ohé ohé capitaine abandonné. Que peut-il faire devant le naufrage collectif organisé sur le banc et sur le terrain ? Pas grand-chose. Ça joue arrêté pour les 137 ballons touchés.

Clément Michelin : il aime plonger devant ses adversaires directs pour obtenir une faute. Reste collé à sa ligne de touche sans apporter le moindre décalage ou centre positif. Préfère jouer derrière plutôt que dribbler.

Vital Nsimba : Il a eu un traitement spécial et a été pris sur son côté gauche. Il n'a jamais su sortir du marquage pour être dangereux. Il joue arrêté comme ses coéquipiers., et ne met pas assez de mouvement.

Danylo Ignatenko : aucun dépassement de fonction de sa part. Est-ce un manque d’envie ? Est-il déjà en vacances ?

Pedro Diaz : 19 ballons perdus, lui aussi, respecte les consignes tactiques et ne sort presque jamais de sa zone. Son jeu en devient inefficace.

Gaetan Weissbeck : intéressant sur les replis défensifs, il souffre dans le jeu. Il se fait exclure à la 74e pour un deuxième carton jaune. Il perd 17 ballons.

Zuriko Davitashvili : c’est le seul joueur des Girondins capable de faire une accélération et la différence dans le jeu et sur son adversaire. Le détonateur bordelais. Trop esseulé dans le collectif des Girondins

Alexis Pitu : 5 duels gagnés, il a souffert face à la défense lavalloise. Il n’a aucun automatisme avec ses partenaires.

Zan Vipotnik : 10 ballons en 90 minutes de jeu soit 1 touche de balle toutes les 9 minutes avec une frappe cadrée à la 52e. Comment peut-il exister dans ce collectif ?

N.P

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