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Nicolas Basse·16 mai 2018

đŸ“č Les finales europĂ©ennes de l'OM en Europa League : 1999 et 2004

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L’Olympique de Marseille a dĂ©jĂ  atteint deux fois la finale de C3 au tournant des annĂ©es 2000. Deux matches soldĂ©s par deux dĂ©faites contre Parme et Valence.

1999 : Parme 3 – 0 OM

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Les annĂ©es 1990 sont dĂ©finitivement la dĂ©cennie du rĂšgne incontestable de l’Italie sur l’Europe. Sur 20 finales europĂ©ennes, le calcio place 21 reprĂ©sentants parmi les finalistes et remporte 10 trophĂ©es. Monstrueux. Parmi ces clubs, le FC Parme tient un rĂŽle certain, puisqu’il remporte deux fois la Coupe UEFA. En 1995 et en 1999, contre l’OM au stade Loujniki de Moscou.


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En face, Marseille sort d’une pĂ©riode compliquĂ©e. AprĂšs avoir brillĂ© en Europe, le club a dĂ» dĂ©poser le bilan et passer par la deuxiĂšme division. EmmenĂ©e par Rolland Courbis, l’équipe a retrouvĂ© fiĂšre allure avec Blanc, Bravo, PirĂšs ou encore Maurice. Vice-champions de France, les Olympiens arrivent en finale de la coupe UEFA aprĂšs avoir sorti le Werder, Monaco, le Celta Vigo et Bologne.

En finale, Courbis dĂ©cide d’aligner une Ă©quipe assez dĂ©fensive pour subir et contrer. Seulement, les Parmesans sont trop forts. En plus de possĂ©der une assise dĂ©fensive impressionnante : Buffon, Sensini, Cannavaro et Thuram, leur puissance offensive est de haut niveau : Chiesa, Crespo et VerĂłn. À la 55e minute, Parme mĂšne 3-0 grĂące Ă  Crespo, Vanoli et Chiesa, et le match est pliĂ©.

2004 : Valence 2 – 0 OM

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Cinq ans plus tard, l’OM remet ça et atteint Ă  nouveau la finale de la Coupe UEFA. La saison des Marseillais est mouvementĂ©e avec le dĂ©part d’Alain Perrin en janvier, remplacĂ© par JosĂ© Anigo. Si Marseille dĂ©croche en D1, son parcours europĂ©en est exceptionnel. Tour Ă  tour, le club phocĂ©en Ă©limine Liverpool, l’Inter Milan et Newcastle.

En finale contre Valence, Marseille ne part peut-ĂȘtre pas favori, mais a clairement ses chances. À Göteborg, ils affrontent la surprise Valence, leader de Liga emmenĂ© par un entraineur qui commence Ă  se faire un nom en Europe : Rafael Benitez. Sur leur parcours, les Valenciens ont sorti Beßiktaß, Bordeaux et Villarreal. Pas d’exploit, mais des prestations trĂšs sĂ©rieuses avec des joueurs d’expĂ©rience : Canizares, Ayala, Marchena, Albelda, Baraja, Angulo, Rufete, Vicente, Mista
 Solide.

Marseille se prĂ©sente avec une Ă©quipe qui mixe joueurs d’expĂ©rience (Beye, Barthez, Hemdani et Marlet) avec jeunes talents (Flamini, Meriem, Drogba). Si la premiĂšre rencontre est plutĂŽt Ă©quilibrĂ©e, le match tourne Ă  la 45e. Mauvaise sortie de Barthez, les deux pieds en avant, qui concĂšde un pĂ©nalty et se fait expulser. Meriem doit cĂ©der sa place pour Gavanon. Vicente transforme le pĂ©nalty et les Marseillais rentrent au vestiaire sonnĂ©s.

En deuxiĂšme pĂ©riode, le second coup de massue vient aprĂšs seulement 13 minutes. Mista, qui avait dĂ©jĂ  obtenu le pĂ©nalty, double le score pour Valence en ne laissant aucune chance Ă  Gavanon. Les Marseillais s’inclinent sur le score de 2-0, tandis que quelques jours plus tard, Monaco perdra 3-0 face Ă  Porto en finale de Ligue des Champions.