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Romain Welter·14 mai 2018
📽Les finales européennes de l'OM : Bari 1991

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Romain Welter·14 mai 2018
A quelques jours de la finale d’Europa League, nous évoquons les finales de C1 et C3 de l’OM. Aujourd’hui, la première en 1991 contre l’Etoile Rouge de Belgrade.
En 1990, sous la férule de Bernard Tapie, Marseille attend la demi-finale de Coupe d’Europe des Clubs Champions. Mais les Français perdent contre Benfica suite à une main de l’Angolais Vata.
Le président marseillais est furieux et pense que l’OM n’est pas respecté en Europe. Sa solution ? Faire venir le Kaiser Franz Beckenbauer, tout juste sacré champion du monde à la tête de l’Allemagne.
Cette saison-là, l’OM peut compter sur une constellation d’internationaux français comme Olmeta, Amoros, Di Meco, Boli, Papin, Fournier et Vercruysse. Mais les talents étrangers sont également présents tels Mozer, Abedi Pelé, Waddle ou Stojkovic.
L’OM débute tranquillement sa campagne européenne en battant le Dinamo Tirana puis le Lech Poznan. Le quart de finale s’annonce corsé alors que le grand Milan AC, vainqueur des deux dernières éditions, se présente au Vélodrome. Cette confrontation est mythique.
Après un nul 1-1 en Italie, les Marseillais prennent le dessus sur la bande de Baresi. L’OM mène 1-0 à la 88e quand l’éclairage cesse de fonctionner. Silvio Berlusconi y voit une opportunité et ordonne à ses joueurs d’aller au vestiaire et d’y rester même quand les lumières reviennent. Marseille gagne finalement ce match 3-0 sur tapis vert.
A la tête des Marseillais, on retrouve déjà Raymond Goethals, venu pour remplacer Beckenbauer dont les relations avec Tapie sont difficiles. Avec le Belge sur le banc, l’OM élimine le Spartak Moscou en demi-finale.
Les Phocéens atteignent finalement leur première finale de C1. Le 29 mai 1991 à Bari, les Olympiens jouent contre l’Etoile Rouge de Belgrade. Cette équipe de jeunes Yougoslaves est composée de joueurs qui brilleront en Europe dans les années suivantes tels Prosinecki, Jugovic, Mihajlovic ou Savicevic.
L’OM est logiquement favori. Cependant les Yougoslaves annihilent les aspirations offensives des Français avec un système tactique bien réfléchi et huilé. Le capitaine Papin n’est jamais trouvé en bonne position. L’Etoile Rouge pousse les Marseillais jusqu’aux tirs au but.
Dans cette loterie, le malchanceux s’appelle Manuel Amoros. Le latéral manque sa tentative alors que les Yougoslaves ne tremblent pas. Marseille perd sa première finale de Coupe d’Europe des Clubs Champions et la frustration est énorme comme les larmes de Basile Boli le démontrent. Heureusement, les Marseillais auront rapidement la possibilité de se rattraper.
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