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·30 septembre 2024
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Lorin Parys, PDG de la Pro League, souligne qu'il est impossible d'éliminer complètement le risque d'incidents. Pourtant, ceux du derby d'Anvers étaient annoncés...
Lorin Parys et la Pro League insistent depuis mars auprès du nouveau gouvernement fédéral pour que des mesures soient prises au sujet de l'organisation des rencontres, comme le CEO de la ligue le rappelle sur Sporza. Selon Parys, l'un des plus grands défis est le pouvoir de fouille limité des clubs de football. C'est cette lacune qui a permis les débordements de ce dimanche au Bosuil.
Les clubs ne sont autorisés qu'à effectuer des contrôles superficiels, ce qui est insuffisant pour détecter de petits matériaux pyrotechniques. Parys indique que les clubs seraient heureux de prendre davantage de responsabilités, à condition de disposer des bons outils pour le faire efficacement.
De plus, il y a également des restrictions en matière de surveillance, comme l'interdiction de retirer les masques, ce qui ne peut actuellement être fait que par la police et pas par les stewards. Parys plaide également en faveur de l'introduction de contrôles biométriques à l'entrée des stades, ce qui est actuellement interdit.
Il souligne également la nécessité d'une interdiction internationale de stade, notamment parce qu'un groupe de hooligans néerlandais est descendu lors du derby anversois pour semer le chaos, sans aucun intérêt pour le match lui-même. Selon lui, cela contribuerait à mieux lutter contre les comportements répréhensibles transfrontaliers.
Enfin, Lorin Parys explique pourquoi il a été décidé de ne pas interdire complètement les supporters visiteurs lors du derby anversois, comme cela peut parfois se faire aux Pays-Bas. Il souligne qu'une telle mesure punirait d'avance de nombreux supporters innocents. Selon lui, il s'agit d'un petit groupe de hooligans qui se comportent mal, et il est important de faire une évaluation minutieuse avant de prendre des mesures strictes qui pourraient affecter des centaines de personnes.
Reste que des événements comme ceux de ce dimanche, depuis longtemps annoncés par les ultras du Beerschot, auraient pu et dû être prévenus. Peut-être sera-ce le déclic qui poussera les autorités à réviser leur copie...
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