Les belles promesses d’Ismaëlo Ganiou | OneFootball

Entré en jeu à la mi-temps face à Rome, Ismaëlo Ganiou a réalisé une deuxième période de haut vol. Et, logiquement, vous l’avez élu homme du match. Retour sur ses 45 minutes.

Face à l’AS Rome, le Racing Club de Lens a débuté la rencontre avec trois défenseurs axiaux : Samson Baidoo, Malang Sarr, Matthieu Udol. À la pause, Pierre Sage mettait fin à ce trio et intégrait Ismaëlo Ganiou à la place d’Udol. Le joueur entrant allait s’installer en tour de contrôle au cours du second acte.

Dans la continuité de sa rentrée à Wolverhampton, le natif de Lille a fait ce qu’il sait faire : propre dans les transmissions, solide au duel et autoritaire dans les pieds. D’ailleurs, sa fiche de statistiques en témoigne. Il a touché 46 ballons, a réussi 32 passes sur 36 tentées, soit 89 % de réussite. À son crédit, cinq transmissions ont été longues et quatre sont arrivées à bon port. En point négatif, il a perdu quatre ballons.

Défensivement, le joueur de 20 ans a joué trois duels au sol et les a tous remportés. De plus, il faut ajouter un dégagement, un tir bloqué, deux interceptions et un tacle. Enfin, il a obtenu deux fautes.

Un retour exceptionnel sur Rensch

Ça, ce sont les chiffres. Mais dans l’attitude, Ismaëlo Ganiou a surtout dégagé autre chose, ce petit truc de féroce. Sur ses prises de balle, il a recherché la solution vers l’avant, jouant de ses feintes de corps et prenant l’intervalle si besoin. Homme à homme, il n’a pas eu peur de se frotter au solide Dovbyk. Enfin, il y eut ce tacle incroyable à la 83e minute. Rensch filait au but. Avec 4 à 5 mètres de retard, le Lensois se lançait dans une course pour rattraper le Romain. Finalement, il le rattrape dans la surface et inflige un tacle décisif. Une prise de risque payante.

Si, après la rencontre, Pierre Sage a signifié qu’il pourrait y avoir des changements dans le onze de départ pour samedi car il était mécontent des attitudes des titulaires, nul doute qu’Ismaëlo Ganiou va faire réfléchir son coach.