Les anecdotes de Tony Vairelles avec Bernard Lacombe : “Parle à tes chaussures !” | OneFootball

« C’est beaucoup d’émotions. C’était quelqu’un d’atypique, quelqu’un qui parlait avec son cœur. On sentait que c’était un passionné, il adorait les attaquants. Avant les matches, il venait nous voir, et il nous disait des trucs à mourir de rire… J’ai une anecdote. Cela faisait deux ou trois matches que je ne marquais pas, et avant une rencontre il vient me voir, et alors que j’étais en train de préparer mes chaussures, il me dit tout doucement dans l’oreille ‘parle à tes chaussures’. Sur le coup, tu te demandes ce qui se passe, et finalement il a marqué tellement de buts que tu te dis que tu vas peut-être écouter ses conseils… Finalement, tu prends tes chaussures, tu vas dans la douche pour leur parler devant personne… (rires) […] Il était atypique. J’ai quelques-unes de ses réflexions en tête, lorsqu’il faisait les préparations de match : ‘les gars, la surface de réparation ce n’est pas le métro à 6h hein…’. Ou alors il venait te voir et te disait ‘mais toi, tu as été monstrueux aujourd’hui, monstrueux !’ ».

« Tu écoutais ses conseils, oui. En fait, c’est toute une approche psychologique. C’était une métaphore pour que tu te mettes en confiance de cette façon-là. Il m’a vu une fois couper mes ongles avant un match, et il m’a dit ‘oulala, mais surtout pas ! C’est un truc qu’il ne faut jamais fait’. Je pense qu’il avait peur qu’on se coupe l’ongle trop court ou qu’on se fasse mal. J’ai eu le malheur de me couper les ongles (rires). Il y en a qui ne se rasent pas les jours de match, d’autres qui veulent à tout prix se raser, d’autres qui jouent avec le même slip toute leur carrière… ».

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