Les adieux de Mariano : "Je sais que certaines de mes décisions n'ont pas été bien comprises" | OneFootball

Mariano Díaz a fait ses adieux au Real Madrid, se montrant fier de n'avoir jamais abandonné et assurant que certaines de ses décisions "n'ont pas été bien comprises", promettant des explications à l'avenir.

"Je n'aurais jamais pu imaginer que ce garçon de Premià, ce garçon qui passait la journée à jouer au football sur la place avec Bubu, Barry, Alaji, Edu et Xavi, finirait par vivre ce rêve", a commenté Mariano dans son message d'adieu sur ses comptes officiels.

"Le chemin n'a pas été facile. D'abord la Fábrica, puis le rêve de l'équipe première, l'expérience à Lyon et le retour. Comment jeter l'éponge, ce n'est pas ce que mon père m'a appris. Ne jamais abandonner, se battre pour ses rêves, rien n'est impossible. Se battre même si, dans le match de sa vie, on doit entrer à la 91e minute, on ne sait jamais quand la récompense viendra", a-t-il ajouté.

Mariano a rappelé quelques mots de l'un de ses modèles, Raúl González, lors d'une rétrospective de son passage au Real Madrid. "Je me souviens des belles paroles de Raúl le jour de mon retour. C'était le début de cinq saisons, avec des moments difficiles et d'autres très bons. Je n'ai pas eu autant de minutes que j'aurais voulu, mais j'ai essayé de me donner à fond sur chaque ballon, de me donner à fond pour cette équipe", a-t-il déclaré.

"Je sais que certaines de mes décisions n'ont pas été bien comprises. Un jour, je pourrai sûrement m'expliquer, mais pas maintenant, il est temps de regarder vers l'avant. Je veux entamer une nouvelle étape, avec toute l'ambition du monde", a-t-il ajouté.

Enfin, il s'est dit fier de partager tant de succès avec "tous" les travailleurs du club, le personnel, les physios, les préparateurs, les médecins, les nettoyeurs, la sécurité. Ce fut un honneur de jouer avec ces coéquipiers et pour ces supporters. Je serai éternellement reconnaissant à tout le monde : j'ai réalisé un rêve et je n'ai pas abandonné. Le Mariano d'il y a dix ans serait très fier du Mariano d'aujourd'hui".