Les 80 ans du LOSC avec Dagui Bakari : « Ce qui me touche, c’est de voir les Lillois porter le maillot » | OneFootball

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Le Petit Lillois

·26 novembre 2024

Les 80 ans du LOSC avec Dagui Bakari : « Ce qui me touche, c’est de voir les Lillois porter le maillot »

Image de l'article :Les 80 ans du LOSC avec Dagui Bakari : « Ce qui me touche, c’est de voir les Lillois porter le maillot »

Membre de l’équipe du LOSC parvenue à retrouver l’élite du football français à la fin du XXe siècle, Dagui Bakari a été particulièrement touché par le peuple lillois lors du 80e anniversaire fêté dimanche à l’occasion de la réception du Stade Rennais.

Attaquant aux caractéristiques physiques impressionnantes, 1m97 pour 97 kilos, Dagui Bakari (50 ans) a été l’un des artisans de la résurrection du LOSC. Membre d’un vestiaire mené par la poigne de Vahid Halilhodžić, il a remporté la deuxième division française en 2000, année lors de laquelle les Dogues retrouvaient la Ligue 1 et ses joutes. Quelques mois plus tard, le pivot auteur de 24 buts en 99 apparitions sous les couleurs lilloises, participait à l’exploit des siens à Parme et découvrait les joies de la Champions League.


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Comme plus d’une centaine d’anciennes gloires du LOSC, Dagui Bakari apparaissait sur le tapis rouge ce dimanche, à quelques heures du coup d’envoi de la rencontre qui opposait les Dogues aux Bretons du Stade Rennais. Il s’est alors arrêté à notre micro, nous confiant ses premières impressions et sa joie de renouer avec le peuple lillois qu’il apprenait à redécouvrir vingt ans plus tard.

Les 80 ans du LOSC avec Dagui Bakari

« C’est un magnifique moment. Je pense qu’il y a une très  grande reconnaissance chez tous les joueurs qui sont passés par le club. Se retrouver et fêter ça ensemble, on est très heureux d’avoir cette chance. Le temps passe vite et le fait de se revoir nous rappelle tous de très bons souvenirs », lançait-il avec un grand sourire pour débuter « les hostilités » avec la presse.

Joueur du LOSC de 1999 à 2002, Dagui Bakari ne semblait pas perdu ce dimanche, presque chez lui dans un stade qu’il n’a pourtant jamais connu : « Même si le club évolue, on se reconnaît encore complètement dans ses valeurs, reconnaissait-il. Il y a toujours cette base. Nous sommes tous fiers d’être Lillois et les symptômes sont toujours les mêmes : ne rien lâcher et toujours aller jusqu’au bout. Ce qui me touche, c’est de voir la population lilloise porter le maillot. Ce n’est pas du tout quelque chose qui se faisait à l’époque. Il y a vraiment une fierté qui s’est installée et c’est réciproque. On l’est tout autant qu’eux. »

« Jonathan David a marqué plus de buts que moi. Je ne me suis pas permis de lui donner des conseils »

Vingt plus tard, quel souvenir garde-t-il du LOSC ? « La montée est le plus grand souvenir que je garde de mon aventure lilloise. Le club, à l’époque, attendait ça depuis très longtemps. On a su atteindre cet objectif et redorer le blason sachant qu’il y avait un club comme Lens à côté, qui prenait un peu plus la lumière. Maintenant, on passe devant, savoure celui qui a joué avec Olivier Létang, actuel président du LOSC, au Mans. Ces années ont été la base de la construction du club tel qu’on le connaît aujourd’hui. On a fait le travail pour remonter et pour vivre de premières expériences en Europe avec la Ligue des Champions. Tout a commencé là, ce sont les fondamentaux. »

Enfin, pour conclure, Dagui Bakari revenait avec nous sur un moment particulier. Quelques semaines avant cette partie, et cette fête, il posait fièrement aux côtés de Jonathan David et Loïc Rémy pour participer à la communication du club. Il s’agissait des clichés Générations LOSC : « C’était très sympa comme moment, reconnaît-il. On était plusieurs générations et se côtoyer, voire l’évolution, c’était un très bon partage. Je suis très fier de pouvoir représenter notre ville et notre club. »

Un moment de partage ? De petites astuces ont-elles été données ? « Jonathan David a marqué plus de buts que moi et je ne me suis pas permis de lui donner des conseils, nous raconte Dagui Bakari, amusé. Il en marquera encore d’autres d’ailleurs. Je suis aujourd’hui derrière l’écran et je le supporte désormais », conclut-il avec ferveur.

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