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Pierre Germain·27 décembre 2018
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Pierre Germain·27 décembre 2018
Jonas Hector devait être possédé par l’esprit de Dennis Bergkamp ou de Ronaldinho ce jour-là.
Opposé à Cologne en Bundesliga avec Wolfsburg, il inscrit un but splendide, mais ne parvient pas à empêcher le club allemand de finir la saison dans une position de relégable.
Marquer un but d’anthologie est une chose. Marquer un but d’anthologie en finale de la Ligue des Champions en est une autre.
Le Gallois s’étonnait de ne pas avoir remporté le prix Puskás pour ce but, et quand on se repasse les images on est assez d’accord avec lui.
Tout ça pour faire comme Cristiano Ronaldo.
John McGinn faisait le bonheur de l’Hibernian d’Édimbourg avant de rejoindre Aston Villa en fin de saison dernière.
Histoire de marquer les esprits anglais, le joueur écossais a inscrit un but venu d’ailleurs pour ouvrir son compteur sur le sol anglais, face à Sheffield.
On pourrait passer la journée à se le repasser en boucle.
Au rang des résultats historiques survenus cette année, le parcours terrible de l’Allemagne dans la Coupe du Monde 2018 fait partie des plus mémorables.
Et pourtant, avant de chuter de haut contre la Corée, de finir dernière de son groupe et de sortir dès la phase de poule pour la première fois de son histoire, l’Allemagne avait gardé espoir grâce à Toni Kroos.
Son but splendide, inscrit au bout du temps additionnel, savant alliage de technique parfaite et de nerfs d’acier, n’a fait que retarder le naufrage de la Mannschaft, qui parachèvera contre la Corée du Sud la pire performance du football allemand sur la scène internationale.
L’équipe de France n’a été menée qu’une seule fois sur l’ensemble de la Coupe du Monde.
En huitième de finale, alors que Di Maria avait remis les deux équipes à égalité, Mercado donne l’avantage à l’Argentine 3 minutes après le retour des vestiaires.
L’Argentine est devant, la France tremble. 9 minutes plus tard, la foudre tombe, Margotton s’étrangle : « Second Poteau Pavaaaaaaaaaaaaard »
Mythique. J’en ai encore des frissons.