Les 4 défis majeurs de Xabi Alonso | OneFootball

Entre intégration des stars, incertitudes tactiques et casse-têtes défensifs, Xabi Alonso n’a que quelques jours pour façonner son équipe avant la reprise de la Liga.

Le Real Madrid version Xabi Alonso est officiellement lancé. À la tête de l’équipe première depuis la fin de la Coupe du monde des clubs, le technicien basque s’apprête à vivre son premier grand test le 19 août prochain, les Merengues recevront Osasuna au Bernabéu pour la première journée de Liga. En coulisses, la préparation bat son plein… et les chantiers sont nombreux. Entre concurrence accrue, repositionnements, retours de blessures et incertitudes tactiques, le Real Madrid version Xabi se dessine encore à Valdebebas.

Une défense en reconstruction

Si la défense était l’un des points forts de l’ère Ancelotti, elle devient aujourd’hui l’un des casse-têtes de Xabi Alonso. Trois des quatre recrues estivales évoluent dans ce secteur, mais toutes les intégrer dans le onze de départ implique de faire des choix forts. En défense centrale, Huijsen pourrait pousser Asencio sur le banc, tandis que Militao enfin remis postule à une place de titulaire. Rüdiger, de son côté, a été l’un des défenseurs les plus utilisés ses trois dernières saisons.

Sur les côtés, les incertitudes sont tout aussi nombreuses. Ferland Mendy manquera le début du championnat, laissant Alvaro Carreras et Fran García se disputer le poste. Mais à son retour, le Français pourrait rebattre les cartes. À droite, la concurrence s’annonce féroce entre le vétéran Dani Carvajal et la recrue star Trent Alexander-Arnold.

Un milieu en quête d’équilibre

Avec les départs de Modric et Toni Kroos, l’entrejeu madrilène entre dans une nouvelle ère. Plusieurs profils se bousculent pour s’imposer dans un secteur-clé du jeu de Xabi. De retour dans l’effectif, Camavinga suscite encore des interrogations quant à sa place dans le projet du Basque après avoir été laissé de côté durant le Mondial des clubs. À l’inverse, Tchouaméni a consolidé son statut de titulaire au poste de sentinelle.

Arda Güler a lui aussi marqué les esprits lors du Mondial des clubs, où il s’est révélé époustouflant dans un rôle de relayeur. Ceballos, lui, semble toujours en marge du projet. Valverde reste polyvalent, capable d’évoluer dans le cœur du jeu comme sur l’aile. Reste enfin à trouver un intérimaire à Bellingham, dont le retour n’est prévu que fin octobre. Le recrutement d’un nouveau milieu paraît peu probable, à moins d’un départ.

Une attaque de stars… et d’interrogations

Si l’abondance de talents offensifs est un luxe, elle n’en est pas moins un casse-tête. Le jeune Gonzalo, révélation du Mondial des clubs, vient s’ajouter à une liste déjà bien fournie : Mbappé, Vinicius, Rodrygo, Endrick, Brahim… autant de profils à gérer, à faire cohabiter, à replacer parfois.

Deux priorités s’imposent : trouver l’osmose parfaite entre Vinicius et Mbappé afin qu’elles brillent ensemble pour emmener le Real le plus loin possible cette saison, tout en clarifiant la situation de Rodrygo. Peu utilisé lors du Mondial des clubs, le Brésilien fait l’objet de rumeurs persistantes de départ. Brahim, lui aussi, reste dans le flou. 100 petites minutes sur six matchs n’ont pas permis de trancher sur son rôle dans le dispositif.

Une feuille de route urgente

À moins de deux semaines du coup d’envoi, Xabi Alonso avance contre la montre. Son mandat commence sous haute pression, avec des choix complexes à effectuer et une nécessité impérieuse d’imposer rapidement sa patte tactique. Entre continuité et renouvellement, l’ancien milieu de terrain madrilène va devoir très vite poser les fondations de son projet. La saison démarre, le compte à rebours aussi.