Léonard Specht : “Il y avait un patron, un chef” | OneFootball

« Je pense qu’il y avait un patron à Bordeaux, Claude Bez. C’était le boss. Je me souviens en 84, la France était Championne d’Europe, et Jean Tigana était mon voisin avec René (Girard)… Jean Tigana voulait rediscuter un peu son contrat, il voulait gagner plus d’argent, ce qui était peut-être logique. Claude Bez lui avait répondu : ‘Tu joues avec ce que tu as, si ça ne te plait pas tu sors’. Pendant un mois, on ne l’a pas vu… Il y avait un patron. Il était le patron du club, et on ne discutait pas. Ça permettait à tous les autres de travailler beaucoup plus tranquillement. Il y avait cette union. Quand Claude Bez est parti… Quand à la tête d’un club ou d’une entreprise il n’y a pas une ligne de direction et un patron, c’est souvent plus difficile. Quand il y a un chef, on fait, et ça c’était le cas à Bordeaux. On avait un chef qui était Claude Bez, et on avait un chef technique qui était Aimé Jacquet, qui partageait beaucoup avec nous. Il avait fixé un cadre »

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