Leagues Cup 2025 : nouveau format, nouvelles rivalités | OneFootball

Après deux éditions ayant opposé l’ensemble des équipes de MLS et de Liga MX, la Leagues Cup s’offre un nouveau format et un calendrier plus serré mais garde son esprit : opposer les deux grandes ligues rivales du nord.

Depuis son véritablement lancement en 2023, la Leagues Cup est passée de la petite compétition amicale génératrices de revenus à une compétition continental (toujours génératrice de revenus) qui permet aux équipes de MLS et de Liga MX de s’affronter pour aller chercher non seulement un titre, mais aussi et surtout une place en CONCAChampions (trois sont en jeu). Ainsi, aux côtés de la Caribbean Cup et de la Copa Centroamericana, la Leagues Cup s’est installée dans le paysage des duels entre clubs. Héritière de la Superliga, compétition qui opposait huit clubs de chaque ligue entre 2007 et 2010, elle a d’abord débuté de la même manière avant donc, en 2023 de changer de forme.

Miser sur les rivalités

Ainsi, l’heure est à un nouveau après deux premières éditions qui ont vu l’ensemble des formations des deux ligues y participer avec une formule à quinze groupes de trois dont les deux premiers sortaient, et avec une conséquence, voire une frustration : un trop grand nombre de matchs intra-ligue, même en phase à élimination directe. Conséquence, oubliez les quinze groupes et les matchs sans réel enjeu qui faisait que l’ensemble des formations faisaient souvent tourner, cette fois, chaque point compte. Car l’originalité de l’édition 2025 est que la phase de groupes n’est pas une lutte en face à face, mais un sprint à distance.

Trente-six équipes participent, les dix-huit issues de la Liga MX, autant venues de MLS (celles qui ont atteint les play-offs l’an passé à une exception près : Vancouver est remplacé par San Diego). Tous prennent part à une phase de groupes qui ne verra que des affrontements entre équipes de MLS et équipes de Liga MX (trois). Comment les affiches sont-elles définies ? Les dix-huit équipes de chaque ligue ont été réparties en trois chapeaux en fonction de leurs performances passées. Les équipes sont ensuite réparties en six groupes de six, les trois chapeaux déterminant les affrontements après tirage au sort : une équipe du chapeau 1 de MLS affronte une équipe du chapeau 1, 2 et 3 de Liga MX. À l’issue des trois matchs pour chaque, pas de classement au sein des groupes mais un classement général. Celui des équipes de MLS entre elles et celui des équipes de Liga MX entre elles. On obtient ainsi deux classements généraux de dix-huit équipes et on conserve ainsi les quatre meilleures équipes pour chaque ligue. Ces équipes sont qualifiées pour les quarts de finale. Là aussi, pas de risque d’affrontement au sein d’une même ligue, puisque l’on croise. La meilleure équipe de MLS affronte le quatrième du classement des équipes de Liga MX, le deuxième de MLS affronte le troisième de Liga MX et ainsi de suite. En d’autres termes, il ne pourra y avoir aucun duel intra-ligue avant les demi-finales. L’idée est simple, jouer à fond sur la rivalité entre les deux ligues les plus puissantes d’Amérique du Nord.

Pluie de prétendants

Reste donc une inconnue : est-ce que ce nouveau format motivera davantage l’ensemble des formations ou surtout, la perte de points dès le premier match ne viendra-t-il pas enterrer toute intention préalable dès la J2 ? Les semaines qui suivent nous le diront. Reste que sur le papier, ce format est des plus excitants et les prétendants ne manquent pas.

Côté MLS, on suivra évidemment les grands de l’Est, de l’Inter Miami à Columbus, les deux premiers vainqueurs, en passant par Cincinnati (avec quelques affrontements qui donnent bien des envies à leur évocation, citons Toluca – Columbus, Rayados – Cincinnati ou encore le Pumas – Inter). Pendant ce temps, les mondialistes LAFC et Seattle Sounders (qui vont respectivement croiser Tigres et Cruz Azul), sont tout autant ambitieux alors que la Leagues Cup est vue pour certains, en particulier le Galaxy, pour vivre une autre partie de saison et pourquoi pas, en retrouvant Riqui Puig pour l’épreuve, se mettre à rêver d’une folle remontada au classement. Côté Liga MX, on suivra donc avec grande attention les gros bras : Toluca, le champion, le géant América, les deux rivaux de Monterrey, Cruz Azul notamment. Sur le papier, la qualité est là, les formations semblent disposées à jouer le jeu à fond, d’autant que les deux finalistes et le troisième décrocheront un ticket continental.

Tel est donc l’enjeu de ce mois d’août, la compétition s’étalant jusqu’au 31 août avec une phase de groupes qui se termine le 7 et deux semaines d’intervalle avant les quarts. Parce qu’entretemps, Liga MX et MLS auront également repris leur cours.