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·4 mai 2025

Le VAFC vers une cure d’austérité à grande échelle

Image de l'article :Le VAFC vers une cure d’austérité à grande échelle

Doté du plus gros budget de National, le VAFC s’apprête pourtant à enchaîner une deuxième saison consécutive dans la division. Une mauvaise nouvelle sur le plan sportif, mais aussi économique, et qui va contraindre le club du Hainaut à des coupes budgétaires dans tous les secteurs ou presque.

Le VAFC face à la réalité du National

Avec 14 millions d’euros de budget selon le média Sportune, le VAFC affichait – et d’assez loin – le plus gros budget du National lors de cette saison 2024-2025. Un statut plutôt logique au vu des infrastructures du club, de sa longévité de près de deux décennies en Ligue 2 et en Ligue 1 et du rachat récent par Sport Republic. Reste que VA n’a pas été à la hauteur de son rang sur le terrain, alors que Nancy (5M€ de budget), Le Mans (5M€) et Boulogne (3M€) vont se partager les tickets de montée en Ligue 2 avec deux à cinq fois moins de moyens.


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Le National étant un véritable panier de crabes, avec des dépenses logistiques (notamment sur les déplacements) similaires à la Ligue 2 pour des revenus bien moindres (4,5M€ de droits TV sur lesquels une croix a été tirée), une deuxième saison consécutive à cet échelon va inévitablement forcer le VAFC à redimensionner son projet pour rationaliser ses charges.

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Enzo Pailot/Le 11

Staff, formation, masse salariale…

Ainsi, selon nos informations, le staff technique pourrait être la première cible de la cure d’austérité valenciennoise, d’autant plus que l’entente n’est pas cordiale entre les hommes placés par Sport Republic et la garde rapprochée de Vincent Hognon, alors que ce dernier a séduit en interne par son sérieux et sa franchise. Considérable pour un club de National, avec notamment un entraîneur pousse coups de pied arrêtés et deux préparateurs physiques ou encore deux analystes vidéo, celui-ci pourrait être grandement impacté, tout comme le centre de formation.

Véritable emblème du club du Hainaut, toujours très bien représenté dans les sélections de jeunes malgré des générations un poil moins prometteuses ces temps-ci, son coût de fonctionnement est aujourd’hui estimé à 3,2 millions d’euros par an. Une charge lourde, d’autant plus que la valorisation des jeunes pousses est bien moins forte en National qu’en Ligue 2, sans compter les nombreux talents partis librement ces derniers mois (Manga Foe Ondoa, Ismaël Bouneb, Aymen Sadi). Et les performances de la réserve, avec une relégation en Régional 1, n’arrange rien.

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Tout cela induit aussi un assainissement de la masse salariale, déjà disproportionnée la saison passée en Ligue 2 (9e) et qui n’a pas été chamboulée dans les grandes largeurs malgré la relégation en National. Deux tiers de l’effectif valenciennois sont en fin de contrat cet été, et les prolongations devraient se chiffrer au compte-gouttes. Le tout dans un objectif d’afficher un train de vie plus sain pour le National, comme ont dû s’y contraindre Dijon ou Nancy ces dernières années. Et avec la nécessité pour Sport Republic, malgré tout, de remettre la main au pot pour permettre au VAFC d’être à la hauteur de ses ambitions, qui restent de retrouver la Ligue 2 au plus vite.

Enzo PAILOT avec Romain PECHON

Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport

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