Le tacle à Domenech, le jour où il a failli tout claquer, son coup de boule... Les autres anecdotes croustillantes de Zinédine Zidane ! | OneFootball

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·23 juin 2022

Le tacle à Domenech, le jour où il a failli tout claquer, son coup de boule... Les autres anecdotes croustillantes de Zinédine Zidane !

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Zinédine Zidane, l'ancien coach du Real Madrid et légende de l'équipe de France, s'est confié à l'Equipe avec de nombreuses anecdotes.

Le jour de ses 50 ans, Zinédine Zidane a accordé une interview exceptionnelle à l'Equipe, où ses prises de paroles les plus commentées sont évidemment celles relatives à l'actualité :


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  • Son possible avenir du côté du PSG
  • Son rêve de s'asseoir sur le banc de l'équipe de France
  • Sa relation avec Karim Benzema
  • Son passé qui aurait pu le lier à l'OM

Mais Zinédine Zidane a également livré d'autres anecdotes savoureuses en revenant sur sa longue carrière. Pêle-mêle, la manière dont son transfert au Real Madrid s'est négocié, son coup de boule à Marco Materrazzi, son but contre Leverkusen, ses débuts en Bleus où encore le jour où il a failli tout laisser tomber... avant de revenir sous les ordres de Raymond Domenech. Morceaux choisis.

Un transfert au Real Madrid décidé sur une serviette

« C’était à Monaco. La première fois où on s’est vus, tout s’est fait là. Il n’y a pas eu de deuxième ou troisième rendez-vous pour que les choses se fassent. La première a été la bonne. On s’est dit OK. Florentino Pérez est un homme qui ne plaisante pas. Quand il dit  : “On va le faire”, il le fait. J’ai même une anecdote qui me fait rire encore aujourd’hui. On était à une grande table à Monaco pour un dîner de gala. On n’était pas l’un à côté de l’autre. J’étais invité pour recevoir un prix. Là, il me fait passer une serviette. C’était écrit à l’intérieur : “Tu veux venir ?” Et je lui ai répondu sur un bout de serviette en papier : “Yes”. Je me demande encore pourquoi je lui ai répondu en anglais ! J’aurais pu mettre “oui”, puisqu’il parle français, ou “si” en espagnol, mais j’ai mis “yes”… C’est parti de là. J’ai fait cinq ans. C’est mon chiffre. Il me suit. »

Le centre pourri de Roberto Carlos contre Leverkusen

« Il part d’un centre de Roberto Carlos qui est… pourri ! Mais à l’arrivée, son centre devient magnifique. On en a reparlé plein de fois ensemble. Tout le monde le chambrait  : “Mais quelle chandelle pourrie tu as faite !” Il répondait en rigolant  : “C’est le plus beau centre de ma vie  ! Regarde le résultat  : si je ne t’avais pas fait cette passe, tu n’aurais pas mis ce but exceptionnel.” Il a raison. »

Son premier rassemblement en Bleu

« J’arrive au rassemblement. Il y a une réunion seulement entre les joueurs avant le déjeuner. Je n’y suis pas allé… Ils m’appellent dans la chambre : “Qu’est-ce que tu fais ?” Je réponds : “Je viens d’arriver. Cette réunion n’est pas pour moi.” Je suis finalement descendu. J’ai dit pardon et tous les gars m’ont applaudi ! »

Le maillot offert par son idole Enzo Francescoli

« Je suis rentré à Turin. On l’a lavé. Puis j’ai dormi avec ! À côté de ma femme qui m’a pris pour un fou. Le maillot avec les publicités. Il fallait que je réalise mon rêve de gosse. Jusqu’au bout. Mon fils aîné s’appelle Enzo. C’était vraiment gros, fort. Et c’est pour ça que je comprends les gens qui s’identifient, qui veulent faire, réussir, vis-à-vis de leurs exemples, de leurs idoles. »

Le jour où il a failli tout claquer

« En 2004, j’ai été à deux doigts de tout arrêter. Tout. À 32 ans. Mais ça n’a duré qu’une seconde dans ma tête. À la première trêve internationale. Je pars pendant les quelques jours de break avec ma femme et mes enfants en vacances. Je profite d’eux. C’est top. Mais je reviens et mon premier truc est de me dire : il me manque quelque chose. »

Sur son retour en Bleu et Domenech

« Il est venu me voir. OK. Mais c’est mon envie de revenir qui m’a fait revenir ! Point. On avait pris les clés. À 100 %. On était entre nous, chaque avant-veille de match. On avait trouvé un lieu pour nous. C’était exceptionnel. On faisait venir des merguez de Berlin parce qu’il paraît que c’étaient les meilleures ! Des moments magnifiques, pendant quatre heures à table. Il y a eu une vraie cohésion. C’était dans une petite auberge perdue, à quelques kilomètres de notre hôtel. Une ambiance fabuleuse. »

Son coup de boule sur Materazzi

« Ce jour-là, ma maman est très fatiguée. J’ai plusieurs fois ma sœur au téléphone dans la journée. Je sais que ma maman n’est pas bien mais ce n’est pas très grave non plus. Ça m’interpelle néanmoins. Je reste quand même concentré. Mais ce sont des choses qui se bousculent. La pression, ceci, cela. Lui (Materazzi), il ne me parle pas de ma mère. Il a souvent dit qu’il n’avait pas insulté ma mère. C’est vrai. Mais il a insulté ma sœur, qui était auprès de ma maman à ce moment-là. Sur un terrain, il y a déjà eu des insultes. Tout le monde se parle, parfois mal, mais tu ne fais rien. Là, ce jour-là, il s’est passé ce qu’il s’est passé. Il a déclenché quelque chose en parlant de ma sœur Lila. L’espace d’une seconde, et c’est parti… »

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