Le syndicat international des joueurs pros condamne la Coupe du monde des clubs | OneFootball

Remportée par Chelsea, la nouvelle Coupe du monde des clubs est terminée. Elle a été très lucrative pour la FIFA (2,1 milliards d’euros générés) et les clubs. Mais elle a aussi été épuisante pour les joueurs, qui vont rapidement devoir se tourner vers la prochaine saison, qui se conclura à son tour par la Coupe du monde, cette fois avec les sélections.

Pendant que du côté du secteur sportif du PSG, on se gratte actuellement la tête pour savoir comment aborder la saison 2025-2026 de la façon la plus opérationnelle possible (une reprise est prévue autour du 5 août, 8 jours avant la Supercoupe d’Europe contre Tottenham et moins de 2 semaines avant le début de la Ligue 1), Gianni Infantino, président de la FIFA s’est gargarisé de ce qu’il qualifie comme une grande réussite à travers les profils engrangés. Il n’en fallait pas plus pour horripiler la FIFPro, le syndicat international des joueurs professionnels.

« Sans sensibilité, sans respect »

Elle a publié un communiqué dans lequel elle ne manque pas d’allumer le président de la FIFA et la Coupe du monde des clubs. Son président Sergio Marchi, argentin, commente :  « Derrière cette compétition se cache une dangereuse déconnexion avec la réalité à laquelle est confrontée la majorité des footballeurs dans le monde entier. Ce qui est présenté comme une célébration du foot dans le monde n’était rien d’autre qu’une fiction créée par la FIFA, promue par son président, sans aucun dialogue, sans sensibilité et sans respect pour ceux qui soutiennent le jeu avec leurs efforts quotidiens. » Il évoque : « une mise en scène grandiloquente qui rappelle inévitablement le « pain et les jeux » de la Rome de Néron. Un divertissement pour les masses pendant que dans les coulisses s’accentuent les inégalités, la précarité et le manque de protection des véritables protagonistes. » Gianni Infantino semble lui déjà se projeter sur la prochaine édition, dans 4 ans, fier de son bébé, à une heure où avant même cette nouvelle compétition, l’alerte était déjà sonnée concernant les calendriers surchargés des joueurs internationaux.