Le stade Louis II, notre jardin d’Eden | OneFootball

La belle affiche proposée n’a pas tenu ses promesses. L’AS Monaco était bien la meilleure équipe sur le terrain mais, pour la première fois depuis le 1 mars 2024 (contre le PSG), elle n’a pas trouvé le chemin des filets. Compte tenu des espoirs soulevés par un début de saison épatant, le résultat est décevant et le match à oublier. La soirée, quant à elle, ne l’est peut-être pas.

AS Monaco – LOSC : 0-0

Pour son deuxième match de championnat contre un club du top 10, Les Rouge et Blanc n’ont pu faire mieux que contre Lens. Les joueurs ont paru émoussés et ont manqué de justesse. Le supporter a rapidement senti que le matche serait long et que quatre-vingt-dix minutes ne suffiraient pas à marquer un but. Finalement, l’événement notable de la rencontre a été  la prestation étonnante de Jordan Teze. Sa première faute a fait souffler un vent de crainte et son carton jaune a été accueilli avec soulagement. Comment alors qualifier son tacle à la carotide sur un joueur adverse à 80 mètres de son but ? Son âge (25 ans) ne peut même pas constituer une excuse. Ce geste rejoint le but contre son camp de l’inénarrable duo Nübel – Sarr contre Trabzonspor en 2022 dans le palmarès des horreurs du club. Après l’échec de Myron Boadu, il va peut-être falloir se poser des questions sur notre filière de recrutement néerlandaise.

Mais la soirée n’est tout de même pas à oublier. A la fin des célébrations du Centenaire, le club avait diffusé la chanson Rouge et Blanc par Leden. Inconnue de la majorité des spectateurs, elle avait néanmoins été reprise en cœur par une partie du pesage. Quelques minutes de grâce et d’émotion avaient clôturé le spectacle pyrotechnique. Le club a pris l’excellente décision d’en faire l’hymne du club. Vendredi dernier, pour la première fois, la chanson a été diffusée dix minutes avant le match. Des images historiques ont défilé sur les écrans et accompagné la première partie de la musique. Puis, les paroles ont fait leur apparition, le son a été progressivement baissé. Encore hésitant, le public a pris plaisir à reprendre les paroles et à chanter a capella. Tous les grands clubs ont leur chant iconique. Les supporteurs monégasques ont désormais le leur. A nous de nous l’approprier et d’en faire une part de l’identité de notre club favori.

Un point gagné ? Deux points perdus ? Laissons ce débat aux comptables. Les Rouge et Blanc, même réduits à dix, n’ont pas reculé et sont restés fidèles à leurs principes de jeu. C’est la marque d’une grande équipe. Le club poursuit également ses efforts de communication. L’AS Monaco est un grand club qui progresse. Soyons-en fiers.

Photo : Johnny Fidelin/Icon Sport ; Video : Youtube – Yann Zeppegno