AllezPaillade.com
·10 juin 2025
Le Stade de la Mosson en veille

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·10 juin 2025
Alors que des stades comme Bollaert, le Vélodrome ou la Meinau ont vibré toute la saison, la Mosson s’est vidée. Avec un taux de remplissage moyen de seulement 66 %, le MHSC se classe 17e sur 18 en Ligue 1, juste devant Monaco. En moyenne, seulement 13 060 spectateurs ont foulé les tribunes de la Mosson cette saison. Une triste performance, reflet d’un désamour profond : l’équipe ne donnait tout simplement pas envie d’être soutenue.
Météo Foot Maps
Ce n’est pas une question de météo ou de tarifs. C’est une question de passion. Et cette saison, Montpellier a été l’une des équipes les plus ternes du championnat. Pas d’intensité, pas d’identité claire, pas d’émotion. Une équipe apathique, incapable de se transcender, même dans les moments décisifs.
Résultat : les supporters, eux aussi, ont levé le pied. Pourquoi remplir un stade quand les joueurs ne mouillent pas le maillot ? À la Mosson, les tribunes vides ont souvent parlé plus fort que les cris.
Ajoutez à cela les fermetures disciplinaires de la tribune Étang de Thau, point névralgique de l’ambiance montpelliéraine. Privé de son cœur ultra, le stade a perdu toute âme sur plusieurs matchs et le club a coulé en silence. Une sanction certes justifiée, mais qui a coupé un peu plus le lien entre le club et ses fidèles.
Crédits Iconsport
La relégation en Ligue 2 n’est pas une fin en soi. Mais c’est un avertissement. Si Montpellier veut rebondir, il devra proposer autre chose que l’ennui et le flou. Il devra retrouver sa fierté, son jeu, son identité… et réintéresser un public qui, aujourd’hui, s’est détourné.
À Montpellier, le problème n’est pas que les supporters sont partis. C’est que l’équipe ne leur a plus donné de raison de rester.
Crédits Iconsport
Dans cette saison morose, une chose est restée debout : La Butte Paillade. Présente, bruyante, fidèle au poste, elle a animé la Mosson tant qu’elle l’a pu. Elle a chanté quand plus personne n’y croyait, elle a mis de l’âme là où l’équipe n’en mettait plus.
Et quand l’équipe ne méritait plus le soutien, elle a su couper le chant, retirer les bâches, et faire passer un message fort. Ce n’était pas une trahison. C’était un acte de lucidité. Parce que soutenir un club, ce n’est pas tout accepter. C’est exiger mieux.
Alors merci à la Butte Paillade. Pour avoir essayé. Pour avoir porté ce club quand lui ne s’est pas porté tout seul. Pour avoir montré que l’amour du MHSC ne meurt pas, même quand il souffre.
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Montpellier aura besoin de vous pour renaître.