Le Journal du Real
·7 novembre 2024
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·7 novembre 2024
Un des principaux problèmes soulevés par l’équipe technique et la direction du Real Madrid cette saison est la défense. On ne parle ici pas uniquement de la ligne de quatre joueurs qui doit s’ériger comme un mur devant le gardien de but, mais bel et bien de l’ensemble de l’équipe. La défense se joue dès la phase de pressing, et c’est bien là que le Real Madrid pèche. Ce manque d’effort est visible à l’écran mais aussi dans les statistiques.
Contre l’AC Milan, les Madrilènes ont parcouru 5 km de moins que leurs adversaires. C’est une constante. Dans ses quatre matchs de Ligue des champions depuis le début de saison, le Real Madrid a moins couru que ses rivaux à chaque fois. Contre le VfB Stuttgart, il y avait 8 km de déficit. Contre le LOSC, 12. Contre le BvB Dortmund, 5.
Cette saison, le club merengue court en moyenne 108.36 km par match, ce qui est le deuxième pire total de Ligue des champions. Seul l’Étoile Rouge de Belgrade court moins avec 107.15 km. C’est bien simple, depuis son retour en 2021, aucun Real Madrid de Carlo Ancelotti n’a aussi peu couru. L’Italien se rassure pourtant : “L’année dernière, nous n’étions pas ceux qui ont couru le plus et nous avons gagné la Ligue des champions.” Sauf que la saison passée, son équipe parcourait en moyenne 114.6 km, soit 6 de plus que cette année.
Le pressing est ce qui fait parcourir des kilomètres et pour l’effectuer il ne faut pas avoir le ballon. Certaines équipes pourraient donc limiter leurs efforts en conservant le ballon et en se montrant patient, mais ce n’est pas le cas du Real Madrid. Avec ses 51.8% de possession en moyenne, l’équipe est tout juste au-dessus de la moyenne et elle s’aligne à la 14e place des clubs engagés en phase de championnat de Ligue des champions. Elle est bien loin des cadors de la possession, comme Manchester City (69.3%), le Bayern Munich (64.8%), le Paris Saint-Germain (62.5%) ou l’AS Monaco (59%).
Sauf que cette phase de pressing est loin d’être maîtrisée par le club madrilène. Kylian Mbappé est même au centre des critiques tant il s’économise et laisse les adversaires poser leur jeu. Il n’est pas le seul qui doit se remettre en question et les kilomètres manquants ne reposent pas que sur ses épaules, mais il fait partie de l’équation. Plus globalement, le groupe semble moins affûté cette saison et l’intensité perçue en match chute à mesure que les minutes s’égrainent. Ce déficit de pressing semble davantage relatif à des problèmes physiques qu’à une consigne d’Ancelotti. C’est pourtant sur lui que la responsabilité retombe.
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