Le Journal du Real
·30 juin 2025
Le Real Madrid et sa stratégie de transferts qui fait mouche

In partnership with
Yahoo sportsLe Journal du Real
·30 juin 2025
Le Real Madrid ne recrute jamais à la légère. Contrairement à d’autres géants européens, le club merengue refuse les coups de panique et les achats impulsifs lors des mercatos. Comme le souligne AS, chaque signature est le fruit d’une longue réflexion, aussi bien sportive qu’économique. Cet été encore, la direction a agi avec calme et efficacité. En misant sur trois profils distincts, Huijsen, Alexander-Arnold et Mastantuono, le Real Madrid a renforcé son effectif sans céder à la surenchère.
Ce recrutement intelligent commence déjà à porter ses fruits. Alexander-Arnold, arrivé d’Angleterre avec une réputation bien établie, trouve progressivement son influence dans le jeu madrilène. Huijsen, lui, est la véritable surprise du mercato : mature, solide et à l’aise dans la relance, il s’est imposé d’emblée comme une pièce maîtresse de la défense. Quant à Mastantuono, il symbolise l’anticipation du Real Madrid : un pari sur l’avenir, intégré dès cet été à la dynamique du club.
Face à Salzbourg, Huijsen et Alexander-Arnold ont montré à quel point les choix madrilènes sont judicieux. Le premier a impressionné par sa sérénité, avec 101 ballons joués et 73 passes réussies. Le second a été omniprésent offensivement, avec 8 centres, 17 passes dans le dernier tiers et 2 occasions créées. Ces performances confirment que le Real Madrid a su renforcer son effectif sans chambouler son équilibre ni son identité de jeu.
Cette réussite n’est pas un hasard : elle est le fruit d’une stratégie établie depuis plusieurs saisons. Le Real Madrid ne recrute pas pour répondre à la pression médiatique, mais pour enrichir un projet sportif cohérent. Il investit dans des jeunes à fort potentiel, tout en injectant des profils expérimentés qui s’intègrent au collectif. En un été, Florentino Pérez et Xabi Alonso prouvent que l’ambition peut rimer avec lucidité, la continuité paie souvent plus que les grandes manœuvres.
Direct
Direct