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·14 mars 2023
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Sortie du chapeau pour la réception du LOSC, dans l’optique de répondre à la densité proposée par les Nordistes dans le cœur du jeu, la défense à quatre a finalement été renouvelée pour le déplacement du RC Lens à Clermont, le week-end dernier. Plutôt convaincante jusqu’ici, cette option doit-elle perdurer ? C’est la question de la semaine.
Après avoir eu recours à la défense à cinq depuis sa nomination en février 2020, Franck Haise a décidé d’innover face au LOSC en proposant un 4-3-3 déjà entrevu en cours de match mais jamais choisi au coup d’envoi d’une rencontre. Une expérience renouvelée à Clermont avec une légère adaptation et une transformation en 4-2-3-1. De quoi envisagée un avenir à long terme pour ce nouveau système de jeu. « Je ne dis pas que je le ferai jusqu’à la fin de la saison mais ça répondait bien aux besoins du moment. On peut l’utiliser quand on veut, c’est surtout ça la vérité », commentait le coach du RC Lens après le succès à Clermont.
Et si ce changement de système a été favorisé par la blessure de Facundo Medina, possiblement forfait jusqu’à la trêve internationale, Franck Haise assure que cette absence n’est pas la seule raison à cette évolution tactique. « Il faut aussi savoir surprendre d’abord ses propres joueurs. Contre Lille, on avait fait ce choix pour mettre beaucoup de densité dans le cœur du jeu, même si on peut aussi avoir beaucoup de densité avec une défense à trois. Le 4-3-3 contre Lille était une bonne option. C’était différent sur ce match contre Clermont avec plutôt un double-pivot une première ligne de quatre au pressing pour. J’ai des joueurs intelligents, capables de s’adapter et de répondre. »
A commencer par Jonathan Gradit, parfaitement adapté à une défense à trois axiaux mais aussi tout à fait capable d’évoluer dans une défense à quatre, comme l’a prouvé son excellent match à Clermont. « C’est nouveau pour nous mais je trouve que ça se passe plutôt bien avec Kevin, tous les deux dans l’axe. On a bien communiqué, sachant qu’on n’a pas les mêmes repères que dans la défense à trois. Comme l’a dit le coach, on doit savoir s’adapter, on a assez d’intelligence pour trouver les meilleures solutions possibles, abonde l’ancien Caennais. Je trouve qu’on l’a plutôt bien fait, même si on a aussi fait de bonnes choses à cinq par le passé. Il ne faut pas tout remettre en cause, ça prouve surtout qu’on peut s’adapter et créer de l’interrogation chez l’adversaire, qui ne s’attend pas forcément à nous voir jouer à quatre derrière. »
Reste à savoir si ce choix sera fait contre Angers samedi soir à Bollaert, un match où il faudra sans doute chercher et trouver de la largeur face à un bloc bas et resserré et lors duquel la présence de pistons pourrait donc s’avérer intéressante. Affaire à suivre…
Crédits photo : Franco Arland/Icon Sport