Stade Rennais Online
·27 février 2024
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Avant le déplacement de coupe de France pour affronter Le Puy, Julien Stéphan est passé en conférence de presse. Retranscription. Changements dans le groupe par rapport à (...)
Changements dans le groupe par rapport à Paris : Non. Rentrée d’Azor Matusiwa.
Rieder, Le Fée et Nagida : Ils ont tous fait des examens aujourd’hui. Je n’ai pas encore vu le docteur pour faire le point, mais ça suit son cours pour Enzo et Fabian. On est toujours sur des délais qui devraient nous amener à les récupérer en fin de trève internationale ou en tout début de dernier bloc. Ensuite, concernant « Nagi », un examen qui devait aujourd’hui définir complètement la stratégie pour lui. Je pourrai vous en dire plus après le résultat de cet examen.
Match contre Le Puy : Je pense que prendre (Sochaux) en référence, ce serait une erreur. Il y a une nouvelle histoire dans ce match, d’une équipe qui doit être respectée comme une équipe invaincue depuis 17 matchs, qui a sorti deux clubs de Ligue 2, mérite d’être là aujourd’hui, a fait des exploits, est en haut du classement dans son championnat, fonctionne bien, joue bien. Il faut le préparer de manière très très sérieuse, très professionnelle. Ne pas croire que le scénario de Sochaux puisse se répéter car c’est assez rare de tuer des matchs comme on l’a fait à Sochaux en 30 minutes. On aura une équipe valeureuse, engagée, avec des qualités en face. On devra être à notre maximum.
Se motiver pour Le Puy et Lorient : Je pense que le levier de motivation est très simple, on l’a évoqué avec les joueurs dès ce matin. C’est l’opportunité en cas de victoire de jouer une demi-finale de coupe de France. Dans une carrière c’est très rare. Pour ça, il faudra le mériter, battre Le Puy, pour être dans l’urne au tirage pour les demi-finales de Coupe de France.
Objectif coupe de France : On est quarts, j’avais dit qu’on attendrait les demi, on n’y est pas encore. On reste dans cet objectif (de gagne) pour jeudi. On joue pour le gagner. Après on en reparlera au prochain tour j’espère si on parvient à se qualifier. Jouer à Geoffroy Guichard : C’est aussi le charme de la coupe de France et c’est parfois les écueils à passer pour les équipes d’échelon supérieur, d’aller jouer dans des endroits parfois avec des pelouses un peu moins bonnes, des environnements différents. En l’occurence ce sera un environnement de Ligue 1. C’est un gros stade, une bonne pelouse. Il n’y aura pas trop de surprises par rapport à ce qu’on a l’habitude de vivre en terme d’environnement de match.
Le Puy : Elle est bien organisée en 4-4-2, disciplinée, elle joue assez bien. Elle a des alternatives dans son jeu avec du jeu direct avec Adinany, et ça s’organise bien autour de lui. Avec un bon joueur en-dessous qui est un bon passeur. Tommy Iva qui était à St Malo l’année dernière, Karamoko aussi. Ils ont de la qualité, ils ont battu logiquement Dunkerque et encore plus logiquement Laval car ils auraient pu marquer beaucoup plus de buts sur ce match. Ce n’est neutre et ça montre qu’il nous faudra être performants jeudi. Groupe impliqué : C’est l’objectif pour nous de garder tout le monde sous pression. Plus il y aura de concurrence, mieux ce sera. Ça permettra à tout le monde d’élever son niveau de jeu. Les gars ont répondu plus que présent sur ces deux matchs, il faut que ça dure.
Faire des choix : Chaque match il y a beaucoup de réflexion, chaque choix qu’on fait on essaye de le peser. Je peux mesurer les conséquences que ça peut avoir, mais c’est toujours dans une logique de performance, de gagne, c’est ce qui nous guide. Les choix qu’ont a fait dimanche c’était aussi dans une logique de performance et de gagne, avec des choix qui ont peut-être pu vous surprendre, dans des positions de certains joueurs qui ont peut-être pu vous surprendre. Mais je vais vous faire une confidence, la position d’Alidu Seidu c’est la première que j’ai prise dès vendredi matin. Quand je me suis présenté devant vous samedi, ça je savais qu’on allait le faire. Ça me semblait correspondre au match, à un rapport de force. On pèse tout ça, on échange et après je dois trancher. C’est simplement la confirmation qu’il y a 17-18 joueurs capables de jouer et d’être performants.
5 offensifs ensemble dans le onze : Je vois surtout beaucoup de choses aux séances d’entrainement que vous ne voyez pas. Il y a des étapes franchies par certains joueurs. Dez’, il y a quelques semaines encore, c’était peut-être encore un peu tôt pour le mettre dans ce système, mais aujourd’hui il m’a montré qu’il avait avancé dans certains domaines pour pouvoir performer. (…) Oui ça peut être une option cette formule là, il y en a d’autres également. C’est l’avantage d’avoir certains joueurs polyvalents. (…) J’ai tenté en vain de vous dire qu’on pouvait avoir d’autres options, maintenant vous allez pouvoir me dire que j’ai plein d’options (rires).
Gouiri : C’est pas une surprise pour nous car on avait la conviction d’avoir des possibilités sur l’effectif. C’est l’avantage de se préserver quand on est entraîneur ou dans un staff de ce qui peut se dire ou s’écrire autour. On doit garder la lucidité dans nos prises de décisions et ne pas être impactés par un environnement où chacun a sa perception des choses, sa vision de la situation et a la possibilité de l’exprimer soit par votre métier, ou par les réseaux sociaux. Se préserver de tout ça c’est intéressant pour un entraineur. Pas de la presse, il faut lire ce qu’il se dit quand même, mais des réseaux en tout cas c’est important de se préserver. Amine, il ne faut pas occulter qu’il s’est arrêté pendant 4 semaines après le match de Clermont, qu’il a suivi un traitement particulier, qu’il est très bien revenu ensuite. C’est une confirmation d’une remontée en puissance. Concernant Arnaud (Kalimuendo) et tous les autres joueurs, j’ai 100% confiance. Et ce n’est pas parce qu’on fait débuter un joueur sur le banc qu’on n’a pas confiance en lui. Mais à un moment donné il faut faire des choix.
Bashing sur Salah : Je me préserve de tout ce qui peut se dire donc je ne perçois pas qu’il puisse y avoir un bashing sur Ibra. Je ne le savais pas, vous me l’apprenez. Ça reste un jeune joueur, encore en développement mais qui a un gros volume de jeu, de course, capable d’éliminer, un vrai joueur de collectif aussi. Il a beaucoup travaillé sur le côté Hakimi-Dembélé ce week-end avec Ali pour contrôler ce côté droit et à l’arrivée on a été assez peu mis en difficulté. (…) Je crois que le principal pour un joueur c’est de sentir la confiance de son staff, du club et c’est là qu’il peut exprimer ses qualités. Ça reste un jeune joueur, et on a un jeune effectif qui peut s’améliorer mais qui progresse beaucoup ces dernières semaines et envoie des signaux positifs.
Guela Doué : Il ne faut pas oublier que les latéraux sont avant tout défenseurs. C’est certainement le poste qui a le plus évolué. Il a une qualité très forte qui est d’être très performant dans les un contre un. Ça en fait d’abord un défenseur performant. Il a en plus des qualités athlétiques au-dessus de la moyenne avec une puissance, vitesse et capacité à répéter les courses à haute intensité bien supérieure à la moyenne. Ensuite il a certainement une marge de progression sur l’aspect offensif mais heureusement, ça fait une quinzaine de matchs titulaires en Ligue 1, ça reste un jeune joueur en terme d’expérience, mais qui a du caractère, s’affirme, franchit les caps aussi. Un joueur très intéressant pour son devenir et celui de la fin de saison. On s’était donné le temps de l’évaluation pour avoir une vision encore plus claire de l’effectif. Puis il y a aussi une chose importante pour les jeunes joueurs aussi, c’est la capacité à saisir les opportunités. C’est ce qu’il a fait. (…) Maintenant, il va arriver dans une période de confirmation dans sa jeune carrière. Il a pu enchainer pas mal de matchs. Il y a eu la découverte, une exposition plus importante. Une 2e phase arrive, celle de la confirmation, de l’évolution.
Seidu : Concurrence. Ils s’entendent très bien, ont un très bon rapport. Ça reflète bien l’état d’esprit de ce groupe. La concurrence n’impacte pas l’aspect social dans le vestiaire. Deux frères dans un effectif : Ils sont très proches, mais je ne fais pas mes choix en fonction de ça. Les choix qu’on fait c’est pour le bien de l’équipe, la performance.