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Le Journal du Real

·16 juillet 2025

Le Portugal, un terrain fertile, mais piégeux pour le recrutement du Real Madrid

Image de l'article :Le Portugal, un terrain fertile, mais piégeux pour le recrutement du Real Madrid

En recrutant Álvaro Carreras, le Real Madrid renoue avec une vieille habitude : piocher dans le vivier portugais. Si le latéral gauche, brillant à Benfica, incarne la nouvelle promesse blanche, il s’inscrit dans une histoire madrilène faite de réussites éclatantes et de flops silencieux.

L’exemple le plus récent de réussite selon AS reste Éder Militão, recruté à Porto en 2019 pour 50 millions d’euros. Rapidement devenu un pilier défensif, il a enchaîné les titres, deux Ligues des champions, malgré une série de blessures qui freinent aujourd’hui son élan.


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Mais la référence absolue en la matière reste Casemiro. Passé par Porto en prêt, le Brésilien est sans doute l’une des affaires les plus rentables de l’ère moderne du club. Coût total de l’opération : 6 millions. Rendement : quatre C1 et plus de 70 millions récupérés lors de son transfert à Manchester United. Un modèle de rentabilité sportive et économique pour le Real Madrid.

D’autres exemples portugais ont également marqué les esprits, comme Pepe, pilier défensif du Real Madrid entre 2007 et 2017, et véritable légende avec 334 matchs et 14 trophées. Et bien sûr, Ángel Di María, qui avait explosé au Benfica avant d’embraser le Bernabéu avec ses dribbles et sa vista. Transféré pour 33 millions d’euros, l’Argentin aura marqué son époque, notamment lors de la décisive finale de la Ligue des champions 2014 à Lisbonne.

Mais à l’inverse, la liste des recrutements moins heureux n’est pas négligeable. En tête : Fábio Coentrão, lui aussi arrivé du Benfica avec un grand potentiel, mais bridé par une cascade de blessures et une irrégularité chronique. Danilo, acheté 31,5 millions à Porto, n’a jamais réussi à s’imposer au poste de latéral droit.*

  1. À lire aussi : « Chaises musicales dans le couloir gauche : Xabi Alonso doit choisir son latéral »

Carreras, le dernier pari du Real Madrid

L’arrivée d’Alvaro Carreras s’inscrit, elle, dans un cadre différent. À seulement 21 ans, le latéral gauche incarne l’ADN madrilène : il a été formé à La Fabrica et a l’expérience d’un grand club européen, le Benfica, où il s’est révélé la saison passée par son volume de jeu et ses prestations en Ligue des champions.

Mais cette signature ne se résume pas à une simple recrue prometteuse. Carreras arrive dans un contexte de surcharge au poste de latéral gauche, où Ferland Mendy et Fran García sont déjà en concurrence. Le premier, fragile physiquement, sort d’une saison encore marquée par les blessures ; le second, plus jeune, a montré des qualités intéressantes, mais peine à convaincre sur la durée. Tous deux sont sous contrat jusqu’en 2027 et ne souhaitent pas quitter le club. Pourtant, le recrutement du latéral espagnol à 50 millions d’euros ne laisse que peu de place au doute : Carreras est destiné à s’imposer comme titulaire.

Djamel Bennacer

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