Le parquet de Lille étudie certains dossiers liés à la gestion des comptes du LOSC sous Gérard Lopez | OneFootball

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Le Petit Lillois

·18 juin 2021

Le parquet de Lille étudie certains dossiers liés à la gestion des comptes du LOSC sous Gérard Lopez

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Si Gérard Lopez n’est plus le propriétaire du LOSC depuis décembre dernier, sa gestion financière pose question au sein de la nouvelle direction. Plusieurs dossiers poseraient ainsi un potentiel problème.

D’après le journal L’Equipe, les commissaires aux comptes travaillant pour le LOSC ont effectué un signalement auprès du parquet de Lille pour certains dossiers gérés sous l’ère Lopez. Un signalement qui est obligatoire en cas de doute sur quelconque analyse de comptes. Parmi ces dossiers, le quotidien sportif indique qu’il est question « de fortes sommes d’argent (67,7 millions d’euros sur quatre ans dont 12,4 millions d’euros de salaire et 33 millions d’euros d’intérêts d’emprunt) qui auraient transité régulièrement entre le LOSC et les différentes sociétés de Gérard Lopez » mais aussi « certaines transactions, dont celle qui concerne le transfert de Victor Osimhen (…) Ce transfert aurait rapporté moins de 10 millions d’euros au LOSC ». Pour rappel, il y a quelques semaines, la nouvelle direction avait décidé de geler les commissions négociées par l’ancienne direction (pour un total d’environ 28 millions d’euros) afin d’analyser, avec l’aide du cabinet d’avocats Moyersoen, si le cadre légal a été respecté.


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Dans le même temps, le principal concerné, Gérard Lopez, s’est associé à un autre candidat intéressé par les Girondins de Bordeaux, Pascal Rigo. Cette union permettrait la fusion de leur dossier et avoir plus de chances de concrétiser le rachat du FC Girondins de Bordeaux. Cependant, le club bordelais a indiqué hier, dans un communiqué, que pour le moment, « aucun des repreneurs potentiels ne présentait de garanties suffisantes sur leur capacité de financement, critère indispensable pour assumer les besoins opérationnels du club et satisfaire aux exigences posées par la DNCG. » Reste donc désormais à voir si la fusion des projets des deux repreneurs suffira à convaincre King Street et Fortress. Si ce n’est pas le cas, le club risque un redressement judiciaire pouvant entraîner une relégation administrative d’une ou plusieurs divisions.

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