Le Petit Lillois
·21 décembre 2024
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En conférence de presse suite à la courte victoire (0-1) empochée par ses hommes ce vendredi, Bruno Genesio a tenu à les féliciter. Il n’a cependant pas retenu que des bons lors de ce duel disputé en Normandie au stade des 32es de finale de Coupe de France.
En déplacement en terre hostile, sur la pelouse du Stade Robert-Diochon, le LOSC s’opposait au FC Rouen 1899 (N1) de Régis Brouard à l’occasion des 32es de finale de Coupe de France. Brillants lors du premier acte, ses hommes ne parvenaient à faire trembler les filets qu’à une seule reprise, par l’intermédiaire d’Ismaily (22′). Ce maigre avantage ne suffisait pas pour se mettre à l’abri et la seconde période aura été tempétueuse, bien moins maîtrisée par les Dogues. Au coup de sifflet final, Bruno Genesio ne pouvait masquer ce scénario. Il a d’ailleurs reconnu certaines carences, même si l’objectif premier a largement été atteint.
« Tant que l’on n’avait pas fait le break, on n’était pas à l’abri »
« Le plus important dans ce genre de matchs, notamment lors des premiers tours, c’est de se qualifier, insiste fortement le technicien lillois à son arrivée devant les médias. Il y a eu la manière en première mi-temps, puisque nous avons eu beaucoup de bonnes choses dans notre jeu dans ce laps de temps, beaucoup d’occasions, mais un manque d’efficacité qui est malheureusement récurrent ces derniers temps. En deuxième période, c’était plus difficile. On est rentré plus dans les duels que ce que l’on avait fait en première. On a eu quelques occasions de buts, sur lesquelles je pense que l’on aurait dû concrétiser davantage notre supériorité. On n’a pas tremblé, mais on était à la merci d’un contre, d’un coup de pied arrêté, d’une faute… jusqu’à la fin », regrette-t-il.
« C’est là-dessus que l’on doit progresser, assure l’entraîneur du LOSC. Je pense qu’avec un peu plus d’efficacité, le match aurait pu être plié à la mi-temps. Il faut savoir le faire, et notamment en championnat. Il faut concrétiser plus et mieux dans nos temps forts. »
Déjà citée à plusieurs reprises, l’inefficacité lilloise devant les buts aura été criante en Normandie, là où les occasions ont été nombreuses, très nombreuses, au point que Thomas Meunier a estimé que le LOSC aurait pu, voir dû, en mettre six en première période. De son côté, Bruno Genesio n’était pas rassuré par la tournure de la rencontre. Il avoue ne jamais avoir été serein : « Inquiet, on l’est toujours, surtout avec le format de cette compétition dans laquelle il n’y a plus de prolongations. Lors des tirs au but, on ne sait jamais ce qu’il peut se passer. Tant que l’on n’avait pas fait le break, on n’était pas à l’abri. Ce maigre avantage, c’est peut-être ce qui nous a bloqués au fur et à mesure du match, reconnaît-il. J’ai senti que mes joueurs voulaient plutôt gérer le score et souvent, lorsque l’on fait ce genre de choses, il ne se passe plus rien. Je pense que notre équipe est faite pour jouer, attaquer. Ce n’était pas simple de venir ici, d’autant plus face à une équipe qui était dans une bonne dynamique. Ce n’est jamais simple de passer les premiers tours. Encore une fois, le bilan de la première partie de saison est très positif. Il faudra reprendre comme on a terminé. »
Des occasions à la pelle, autant que de manqués, le LOSC a été performant dans son jeu, mais a perdu de son tranchant devant les cages. Un sujet qu’il faut évoquer, mais qui ne pose pas de souci particulier à Bruno Genesio : « Cela ne m’inquiète pas parce que l’on se crée les occasions, rassure-t-il. Si on prend cette première partie de saison dans sa globalité, on a débuté très tôt avec des matchs couperets, et je pense qu’il est un peu normal que l’on ait un peu plus de déchets dans notre jeu, dans la finition. Souvent, c’est un manque de lucidité dans ces zones-là. Je pense que c’est lié à ça. J’ai envie de féliciter mes joueurs, à la fois pour la qualification, ce qui était le plus important aujourd’hui, et notre première partie de saison. »
Enfin, pour conclure l’analyse de la rencontre, les différences aperçues entre le côté droit lillois, timide avec Thomas Meunier et Mitchel Bakker, et le côté gauche, intenable pendant une heure avec Osame Sahraoui et Ismaily : « C’est vrai qu’il y a eu plus d’occasions de notre côté gauche, mais Mitch’ (Bakker) en a eu aussi. Il a eu des situations, en jouant à ce poste inhabituel. Il sait se créer des occasions et marquer des buts. Osame (Sahraoui) est forcément plus attiré vers l’avant, Isma’ est aussi très offensif et Rémy (Cabella) apprécie ces zones, donc le jeu a un peu penché, mais on a quand même eu des situations de ce côté. Encore une fois, je pense que le match aurait dû être terminé à la mi-temps », déclare-t-il ce vendredi, à Rouen, suite à la victoire des siens (0-1) sur les Diables rouges de Normandie. Le LOSC est qualifié en seizièmes de finale de Coupe de France.