Le malaise du Beerschot : Holzhauser ne peut plus tout faire | OneFootball

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·23 octobre 2021

Le malaise du Beerschot : Holzhauser ne peut plus tout faire

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Le Beerschot est au fond du trou. La magie des promotions successives et d'une belle place de leader la saison passée s'est éteinte.

Le contraste est saisissant : il y a un an, presque jour pour jour, le Beerschot s'emparait temporairement de la tête du championnat, une tête que les Rats occuperaient même seuls en fin d'année 2020, ayant alors inscrit 38 buts en 14 rencontres de championnat, en date du 4 décembre (relire notre article à l'époque sur les statistiques du Beerschot). C'est bien l'un des premiers constats à tirer : ce Beerschot ne marque plus.


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Tissoudali n'a pas été remplacé

Sept buts en 11 rencontres : autant dire qu'on est loin, très loin de la saison passée. Le seul Tarik Tissoudali avait inscrit 5 buts à ce stade de la compétition la saison passée, tout comme Musashi Suzuki. Le premier est parti et n'a jamais été vraiment remplacé, le second est muet cette saison en 9 matchs disputés. Aucun Rat n'a marqué plus d'un but : l'international écossais Lawrence Shankland (0 but) est jusqu'ici un vrai flop, et Marius Noubissi (1 but) peine clairement à convaincre.

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Raphaël Holzhauser ne peut pas tout faire tout seul

Peut-on parler de méforme chez Raphaël Holzhauser ? Ou doit-on plutôt parler d'un surrégime total la saison passée ? Probablement un peu des deux : en un sens, terminer une saison à 16 buts et 16 assists, des statistiques phénoménales, sur un simple "surrégime", paraît peu plausible. L'Autrichien avait connu un trou d'air après le départ d'Hernan Losada, avant de revenir dans le coup en fin de saison.

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Cette saison, Holzhauser est encore le plus déterminant de son équipe avec un but et trois assists sur les sept buts inscrits, mais le milieu offensif n'a clairement pas le profil d'un joueur capable de tirer son équipe vers le haut ou de faire des exploits seul. Il a plutôt besoin d'une machine bien huilée dont il peut alors être le rouage central. Et la machine anversoise est totalement enrayée ...

Pas de continuité, pas de miracle

Will Still n'avait pas pu éviter un coup de mou la saison passée du côté du Beerschot, mais poursuivait, dans son style, la mise en place d'une philosophie de jeu cohérente. "Tout a été jeté à la poubelle avec l'arrivée de Peter Maes. Ce n'est pas contre celui-ci, mais on ne peut pas toujours changer de philosophie", déclarait récemment Hernan Losada dans la Gazet Van Antwerpen. Le départ de Losada, la direction anversoise n'y pouvait rien. Mais celui de Still pour le remplacer par un Maes totalement dépassé était un échec annoncé, et cela n'a pas manqué ...

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Des transferts ratés

Les transferts effectués par le Beerschot ont-ils le niveau pour la D1A ? Au moment de tirer le bilan au 1er septembre, il était assez difficile de s'emballer sur le mercato réalisé au Kiel. Et depuis, les premiers verdicts sont terribles : deux titularisations et aucun but pour Lawrence Shankland arrivé pour 1,2 million ; une titularisation (et une sortie à la pause) pour Moisès Caicedo, prêté par Brighton ; quatre titularisations et un retour récent sur le banc pour Apostolos Konstantopoulos ; aucune titularisation pour Ramiro Vaca, l'international bolivien.

Seul Thibault De Smet semble avoir immédiatement pris ses marques - sans surprise au vu de son expérience en D1A. C'est ce que le Beerschot n'a peut-être pas compris : son groupe est un patchwork, parfois de joueurs sans aucune expérience du football européen (comme Vaca et même Caicedo, arrivé d'Equateur à Brighton en février). Ces joueurs sont-ils forcément mauvais ? Impossible de le dire, tant le bourbier anversois est complet. Mais alors qu'il paraissait clair que le Beerschot connaîtrait une saison compliquée, qui plus est sous la houlette d'un coach comme Maes pas réputé pour ses compétences sur le plan humain, jouer la carte de l'expérience aurait été une idée. Reste à voir si Javier Torrente, lui, trouvera la recette. Le temps presse ...

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