Le Petit Lillois
·12 août 2024
Le LOSC veut « se servir » de l’ambiance turque pour surpasser le Fenerbahçe de José Mourinho

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·12 août 2024
De passage en conférence de presse ce lundi, Dimitri Farbos n’a pu éviter les questions sur l’ambiance du Stade Şükrü Saracoğlu, enceinte du Fenerbahçe SK, avant de disputer le match retour.
Il y a une semaine, le LOSC affichait un beau visage pour sa toute première sortie officielle de la saison 2024-2025. Opposés au Fenerbahçe SK, pour un match aller disputé à Valenciennes, ses hommes l’emportaient à l’arraché (2-1) dans le temps additionnel malgré une domination certaine. Désormais, pour le retour, il faut se tourner vers une atmosphère hostile, très hostile. Un environnement pour lequel les Dogues se sont préparés, alors que le staff technique a déjà vécu la chose à Rennes, en phase de groupes de Ligue Europa en 2022 (3-3) : « C’est sûr que c’est positif d’avoir déjà vécu cette opposition-là. Je ne dirais pas que ça a été compliqué, on avait fait un début de match très impressionnant là-bas en menant au score rapidement. On aurait même pu rentrer aux vestiaires avec un avantage plus accru, débute Dimitri Farbos, adjoint de Bruno Genesio. C’est une ambiance qui peut aussi nous permettre de nous galvaniser », estime-t-il.
Ce discours, il l’a tenu tout au long de la conférence de presse, faisant part de son impatience à l’idée de disputer une rencontre déjà cruciale dans une saison : « Je pense que ce contexte est plutôt positif. Il n’y a pas si longtemps, on était dans une période de Covid et tout le monde aurait souhaité jouer dans des stades pleins avec des ambiances fortes que ce soit à l’extérieur ou à domicile. Nous, à domicile au match aller, on aurait préféré jouer dans notre stade plein avec une ambiance encore plus prononcée, mais là-dessus on ne va pas se plaindre. On va aborder ce match avec l’ambition d’imposer notre jeu et d’aller chercher la qualification. On veut se servir de cette ambiance-là pour se mettre au niveau dans l’intensité que demande une rencontre de ce niveau, dans la plus belle des compétitions », insiste Dimitri Farbos.
Le staff technique lillois souhaite même que les Dogues se nourrissent de cette atmosphère pour rendre une copie sans anicroche : « Je ne partage pas ce mot « compliqué », ce n’est pas ce que j’utiliserai. Je trouve que c’est, au contraire, un paramètre à prendre en compte pour s’engager dans la rencontre de la meilleure des façons pour jouer dans un stade avec une affluence et une ferveur importante. À nous de nous en servir. Je pense que les joueurs et le staff, on fait ce métier pour ça, pour vivre ces moments dans ce genre de stade qui vont nous porter, nous permettre de nous dépasser et de donner le meilleur de nous -même pour pouvoir nous qualifier », poursuit-il, en n’oubliant pas l’objectif premier qui est d’atteindre les barrages d’accession à la Ligue des Champions.
Rappelez-vous, il y a quelques années de cela, les stades étaient vides. Les discours et échanges entre les différents acteurs sur le terrain étaient alors audibles. En Turquie, sur la pelouse du Stade Şükrü Saracoğlu du Fenerbahçe SK, il sera difficile de communiquer. Il faut alors s’adapter aux contraintes de l’environnement pour faire passer les messages : « Par exemple, le latéral qui sera à l’opposé ne pourra pas nous entendre. Mais ce sont des choses qui arrivent assez fréquemment, avec des stades déjà pleins en France, et les joueurs sont pour la plupart habitués, poursuit Dimitri Farbos. Cette communication se fait par des signes, une prise d’informations, par le lien que l’on construit à l’entraînement ensemble à travers notre travail tactique et à travers la préparation que l’on vient d’effectuer. C’est sûr que ce n’est pas facile d’interpeller le joueur qui est à l’opposé du terrain dans une ambiance comme celle-ci, mais c’est quelque chose de commun. »
L’adjoint de Bruno Genesio enchaîne : « On a déjà mis des choses en place pour pouvoir nous adapter le mieux possible, confie-t-il sans néanmoins vouloir nous en dire plus. Des relais particuliers ? Oui, mais définis ou non définis, je ne vous les donnerais pas sur le moment (rires), mais forcément que l’on a des automatismes que l’on se crée, que l’on développe, pour que l’on puisse réagir le plus vite possible dans diverses situations », concluait ainsi Dimitri Farbos, pour sa toute première conférence de presse au LOSC.