Le LOSC, « une opportunité à saisir » pour Romain Perraud | OneFootball

Alors que le LOSC a perdu l’intégralité de ses latéraux gauches durant l’intersaison, Romain Perraud est venu combler un véritable manque à seulement quelques jours de la reprise. Présent en conférence de presse ce vendredi midi, l’ancien Niçois en a dit plus sur les motivations à l’origine de son retour en France.

Qu’est-ce qui vous a convaincu pour rejoindre le LOSC ?

On a eu pas mal d’échanges avec le président (Olivier Létang, NDLR), qui remontent maintenant à pas mal d’années. J’ai tout de suite aimé le discours. Il fallait ensuite qu’il y ait des négociations entre les deux clubs. L’idée de venir au LOSC, dans un grand club, de revenir en France, ça m’a plus que plu. Je suis très content d’être ici et d’avoir démarré l’aventure.

Vous n’avez passé qu’un an au Betis. Pourquoi partir aussi vite ?

Pour être honnête, ce n’était pas forcément une option. Ce sont vraiment les échanges avec le président Létang. Le projet présenté, les valeurs de ce club. Je me suis dit que c’était le bon moment pour rentrer en France. Je vais bientôt avoir 28 ans. C’était une opportunité à saisir. Je suis très content d’être ici, après avoir fait une saison au Real Betis. Le football est fait d’opportunités, de moments et de choix. C’était un choix à faire et je suis très content de l’avoir fait.

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Pourquoi était-il important de rentrer en France ?

J’ai connu pas mal d’expériences, en Angleterre et en Espagne. Je voulais rentrer parce que je suis attaché à mon pays, à ce championnat. Surtout, quand vous avez en face de vous un club avec une stabilité et des ambitions fortes comme le LOSC, c’était le bon moment pour saisir cette opportunité. Je suis très content d’avoir fait ce choix. Je prends aussi en maturité, j’ai une petite fille depuis 10 mois. Tout était réuni pour que je puisse revenir en France.

Quel bilan faites-vous de vos expériences à l’étranger ?

Jouer en Premier League était un rêve. Je l’ai réalisé à l’âge de 23 ans. J’ai eu l’opportunité de jouer. Je fais des choix de carrière pour continuer à prendre du plaisir, fructifier cette passion. En Angleterre, c’était magnifique. J’ai joué plus de 60 matches en deux ans, avant des complications avec Southampton. Le club est descendu, c’était un peu plus difficile. J’ai aussi eu une grosse blessure. Au Real Betis, j’ai découvert un championnat différent, très technique, mais tout aussi intéressant. J’étais dans un club avec beaucoup de bons joueurs, une grosse équipe d’Espagne. Tout ça m’a permis de peaufiner mon football, de voir les choses différemment et de continuer à progresser.

Comment se passe votre intégration dans le groupe et quels sont vos échanges avec l’entraîneur à propos de votre statut de titulaire au sein de l’équipe ?

Cela a été une arrivée assez express. J’ai passé ma visite médicale et le lendemain je jouais. J’ai connu mes partenaires à l’échauffement avant West Ham. C’est assez unique. J’avais envie de montrer tout de suite au président, au coach, au staff et à tous mes partenaires que j’étais prêt à intégrer le groupe, avec humilité. Je voulais donner le maximum d’entrée de jeu. Depuis deux semaines, tout se passe très bien. On m’a tout de suite bien accueilli, je me sens bien intégré. Concernant la concurrence, il n’y a aucune promesse dans le football de haut niveau. La seule promesse reste le terrain. Si je suis performant, je jouerais.

Crédits photo : Sandra Ruhaut/Icon Sport