Le LOSC « n’a pas affiché le visage conquérant habituel » selon Daniel Riolo, qui discute les choix de Bruno Genesio | OneFootball

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·13 mars 2025

Le LOSC « n’a pas affiché le visage conquérant habituel » selon Daniel Riolo, qui discute les choix de Bruno Genesio

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Après avoir donné le sentiment d’avoir le match bien en main, le LOSC s’est littéralement écroulé face à Dortmund (1-2) en huitième de finale retour de Ligue des Champions. Une fin de parcours frustrante pour Daniel Riolo et Emmanuel Petit, qui regrettent le manque de constance des Dogues sur la double confrontation.

Daniel Riolo pointe du doigt l’approche mentale

« Après l’aller, on avait peut-être raison de penser que le LOSC allait passer. Sauf que, dès que le match a commencé, après dix minutes, après un but un brin chanceux, il a bien fallu constater que Dortmund était supérieur. Peut-être que c’était cette année ou jamais pour taper Dortmund. Sauf que Lille n’a pas affiché le visage conquérant habituel. Je n’ai pas compris la titularisation de Rémy Cabella, qui ne me semble pas être un joueur qui a le niveau Ligue des Champions. Cela a donné une attaque avec beaucoup de pertes de balles. Je n’ai pas reconnu Lille, ou alors il faut peut-être reconnaître que c’était leur plafond de verre. Techniquement, c’était très faible.


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Je les ai sentis timorés comme si c’était trop gros pour eux.

Déjà être en huitième de finale de Ligue des Champions, c’est formidable. Leur parcours était génial. Ils vont tenter d’y retourner l’année prochaine. Bravo pour leur saison, mais je suis vraiment déçu de leur match du soir (mercredi). Cela a manqué de caractère. Je n’ai pas vu des joueurs qui ont tout donné. Je les ai sentis timorés comme si c’était trop gros pour eux. C’était le match retour, ils pouvaient se qualifier, le public était là, ils ont tourné la tête et ils se sont dit : « quart de finale de Ligue des Champions, ce n’est pas pour nous. »

Emmanuel Petit ne comprend pas la gestion du match

« Sur le match aller, ça m’avait déjà laissé des regrets, parce qu’ils n’avaient joué qu’une seule mi-temps. Au retour, les quinze premières minutes, j’ai revu le visage du Lille qui nous a emballés sur les six premiers mois de la Champions League. Qu’est-ce qui explique que Lille s’est arrêté de jouer ? Benjamin André le dit lui-même à la fin du match. C’est incompréhensible. C’est ce que je n’arrive pas à m’expliquer. Sur les deux matches, ce n’est pas évident que Dortmund était au-dessus de Lille. Quand Lille s’est réveillé, on ne voyait plus Dortmund. Maintenant, tu ne peux pas te qualifier si tu joues seulement un match sur deux. »

Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport

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