Le Petit Lillois
·30 novembre 2024
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·30 novembre 2024
En conférence de presse vendredi, à deux jours de la réception du LOSC à Montpellier, Jean-Louis Gasset s’est montré très élogieux envers son adversaire.
Dans le cadre de la treizième journée de Ligue 1 McDonald’s, le LOSC se déplace sur la pelouse du Montpellier HSC, lanterne rouge. Ce surnom n’est pas le seul statut qui colle à la peau des Montpelliérains, incapables de battre les Dogues depuis 2017 à la Mosson, soit sept années de disette devant son public. Cette série n’est pas anodine pour Jean-Louis Gasset, nouvel entraîneur du MHSC, qui a une très bonne estime de la formation lilloise : « Pour moi, Lille c’est la régularité. Quand vous regardez le classement de l’année dernière à la même époque, ils sont quatrièmes, qualifiés. Là, ils font le parcours qu’il faut en Champions League, ils ne sont pas loin d’avoir signé le contrat. En championnat, ils sont encore quatrièmes. Cela veut dire que c’est régulier. »
Le technicien montpelliérain poursuit : « C’est un club qui est géré par Olivier Létang, que je connais bien, et qui a un effectif construit au millimètre. Il y a des jeunes qui sont très forts, et des joueurs qui encadrent comme Benjamin André, (Rémy) Cabella… Il y a ces joueurs matures et des jeunes que l’on découvre. Il y a (Edon) Zhegrova, le petit milieu (Ayyoub Bouaddi) qui est magnifique alors qu’ils ont (Nabil) Bentaleb de blessé, plein de problèmes. Mais ça travaille très bien, il n’y a pas de secret. Ce n’est pas loin de ce qui se fait de mieux dans les équipes sous les deux ou trois grands favoris. C’est de la régularité. Je dis souvent à Olivier Létang qu’il est visionnaire parce qu’il a un temps d’avance sur tout le monde. C’est à méditer », finit-il par lâcher, sans préciser le fin de sa pensée.
« L’accident s’est déjà produit, c’est notre malheur »
L’une des grandes incertitudes de cette rencontre est la présence, ou l’absence, d’Edon Zhegrova dans le onze de départ : « Cela ne modifie pas mon plan de jeu, rétorquait cependant Jean-Louis Gasset aux journalistes présents face à lui. Bruno Genesio ne l’a pas fait jouer en Ligue des Champions. Il a 21 joueurs qui peuvent marquer deux buts alors qu’au départ, comme le milieu de terrain travailleur. Ils ont une panoplie de deux équipes. Il choisit ensuite en fonction des petits bobos ou de l’état de fatigue, ce qui veut dire le groupe est bien construit et qu’il vit bien », souligne-t-il.
Pour autant, rien n’est jamais perdu d’avance dans le football. Avant de s’engager sur une série positive de douze rencontres consécutives sans défaite, le LOSC s’écroulait à Saint-Étienne, un promu. Étrangement, ce n’est pas ce résultat qui donne du baume au cœur à Jean-Louis Gasset : « L’accident est déjà arrivé et c’est notre malheur, enchaîne-t-il directement. On aurait peut-être pu les surprendre comme on l’a fait contre Brest. Là, je connais le discours du président et de l’entraîneur. Ils vont dire que c’est un match piège. À nous de trouver les ressources et les ingrédients pour montrer que l’on est dernier mais que l’on n’a pas cette attitude », conclut ainsi le sauveur du Montpellier HSC, successeur de Michel Der Zakarian.
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