OnzeMondial
·29 mai 2025
Le gros problème de l’OM révélé, De Zerbi mis en cause !

In partnership with
Yahoo sportsOnzeMondial
·29 mai 2025
L'OM s'est qualifié pour la prochaine Ligue des champions mais Roberto De Zerbi a encore du pain sur la planche. Car une grosse lacune saute aux yeux au moment de faire le bilan du jeu phocéen.
Avec sa qualification pour la phase de Ligue de Ligue des champions, l'OM a atteint son objectif principal de la saison. Seulement, Roberto De Zerbi et ses hommes ont parfois alterné le bon et le moins bon. Avec des défauts qui font évidemment figure de chantier prioritaire pour l'été qui arrive.
Si les hommes de Roberto De Zerbi ont retrouvé des couleurs en attaque — avec 74 buts inscrits, un record depuis la saison 1970-71 —, leur faiblesse sur phases arrêtées soulève de sérieuses questions sur la rigueur tactique imposée par leur coach.
Comme l'analyse la Provence, sous l’impulsion de De Zerbi, l’OM a proposé un jeu séduisant, fondé sur une possession élevée (63,6 %) et un pressing haut. Cette approche a permis un équilibre intéressant entre attaques placées (19 buts) et contre-attaques tranchantes (19 également). Résultat : une moyenne de 2,18 buts par match et une qualification directe pour la Ligue des champions.
Mais ce feu d’artifice offensif a caché un mal profond : une désorganisation défensive et une incapacité chronique à exploiter les coups de pied arrêtés. Et c’est bien là que le bât blesse. Sur les 74 buts inscrits, seuls 6 l’ont été sur coups de pied arrêtés — un chiffre famélique, indigne d’un prétendant au podium.
Seul Højbjerg a trouvé la faille sur coup franc direct. Greenwood, malgré sa réussite aux penalties (7 sur 8), n’a marqué qu’un seul but sur coup franc dans le jeu. Les corners ont été globalement stériles, avec une unique réalisation signée Adrien Rabiot face à Angers. Le reste ? Des buts marqués après de longues séquences ou des exploits individuels bien éloignés de schémas travaillés.
Plus inquiétant encore, aucun défenseur n’a marqué sur ces phases, alors qu’ils sont traditionnellement sollicités pour leur présence aérienne. Cela trahit un manque de préparation ou d’automatismes sur ces phases cruciales. Ce point noir a pesé lourd dans certaines rencontres, où la domination stérile n’a pas été convertie en buts sur corner ou coup franc.
Roberto De Zerbi, s’il a transformé l’OM offensivement, semble avoir encore du travail dans le secteur des coups de pied arrêtés. Arsenal a montré cette saison comme cela pouvait être déterminant au plus haut niveau européen...
Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.