Le dernier nul 3-3, c’était quand? | OneFootball

En octobre 2016 à Dijon, avec le triplé de Casimir Ninga. Frustrant puisque nos joueurs avaient deux buts d’avance à dix minutes de la fin mais se sabordèrent avec d’abord le c.s.c. d’Anthony Vanden Borre et une défense centrale à la rue sur l’égalisation à la dernière minute du temps règlementaire. Sans oublier une cagade de Jourdren qui avait relancé les Bourguignons une première fois.Le genre de match à suspense où le spectacle est au rendez-vous avec des adversaires qui se rendent coup pour coup du début à la fin. Voici d’autres exemples de 3-3 de la part de notre équipe en ne s’arrêtant pas sur le 4-4 à Lorient en 2013-14, à commencer par Lens la saison d’après à l’Altrad Stadium. 2-0 après un quart d’heure grâce à Morgan Sanson (lui aussi buteur à la 1ère minute) puis Lucas Barrios, mais rattrapés avant la pause, 3-2 avec Anthony Mounier et nouvelle égalisation lensoise à dix minutes de la fin.La saison de la remontée où l’on avait battu Angers 1-0 avec la tête de Lilian Compan au bout du temps additionnel nous avait d’abord vus obtenir un bon match nul face à ces mêmes adversaires sur leurs terres lors de la phase aller. 0-1 à la mi-temps grâce à Víctor Hugo Montaño, le SCO renversant la situation en trois minutes dès la reprise, Karim Aït-Fana égalisant à 2-2 à sept minutes du terme puis la folie dans les arrêts de jeu puisqu’après le troisième but angevin à la 91ème minute, les Montpelliérains parvenaient à sauver un point à la… 94ème, par Mapou Yanga-Mbiwa. Toujours en Ligue 2 mais en 2005, au stade Dominique-Duvauchelle de Créteil. Mal embarqués en étant menés 2-0 après vingt minutes, les Pailladins réduisaient l’écart assez tôt par Mansour Assoumani puis revenaient au score par Jérôme Lafourcade avant la mi-temps. Les Cristoliens reprirent l’avantage à l’heure de jeu par… Rui Pataca, qui avait quitté notre club l’été d’avant, mais le MHSC répliqua de nouveau, par Hervé Bugnet à la 86ème.

La Coupe de France n’est pas en reste. En 1996-97, Montpellier remportait son 32ème de finale contre Metz à Saint-Symphorien avec là aussi un scénario improbable. Comme avec l’exemple de Créteil, nos joueurs furent très rapidement menés 2-0 mais realisèrent une première remontée par Christophe Sanchez et Fabien Lefèvre avant le repos. Après le troisième but lorrain par Robert Pirès en 2nde, ce fut encore Lefèvre qui remit les pendules à l’heure. 3-3 après 90 minutes, la prolongation ne changea rien au score et le MHSC se qualifia aux tirs au but.Mais le plus fort reste sans doute le spectaculaire retour devant l’OL de Raymond Domenech à Gerland en 1990. Alors qu’une défaite 3-0 semblait se profiler à une demi-heure de la fin, les Pailladins vexés par l’attitude du public lyonnais et même de certains joueurs adverses, se transcendèrent n’ayant plus rien à perdre, ainsi Kader Ferhaoui (75ème) et Laurent Blanc par deux fois (88, 90ème) permirent d’arracher le match nul. Un scénario qui avait fait du bruit à l’époque…