Le coup de pression de Tuchel à la FIFA sur le calendrier surchargé | OneFootball

En conférence de presse, le tacticien allemand a proposé un nouveau modèle pour favoriser le repos des joueurs.

Depuis quelques années, réformes et augmentation du nombre de matchs rythment les calendriers de la FIFA et de l’UEFA. Coupe nationale, compétitions européennes, championnat, rencontres internationales qualificatives, amicales : tout se mélange et les acteurs du football ont du poids sur les épaules.

En fin de trêve, Thomas Tuchel, nouveau sélectionneur de l’Angleterre, a proposé une solution concernant les joueurs les plus sollicités sur les saisons.

« Je suis juste inquiet pour le repos des joueurs »

Pragmatique, l’ancien entraîneur du PSG laisse entendre la disparition d’une fenêtre internationale dans l’année. « La fenêtre de juin n'est idéale pour personne, surtout pour les joueurs. Je pense que c'est la FIFA qui peut peut-être aligner le calendrier et trouver un espace où nous mettons cette fenêtre ailleurs pour le bien des joueurs », explique ce dernier.

« Je ne suis pas si préoccupé par le nombre de matchs que les joueurs jouent au total. Je suis plus préoccupé par le fait qu'ils n'aient jamais une vraie pause de trois à quatre semaines » précise le coach allemand des Three Lions. L’idée de Thomas Tuchel va bien au-delà d’une simple suppression pour tous les joueurs, puisqu’elle ne concernerait que les éléments utilisés à foison sur la saison, comme Harry Kane, Phil Foden ou Jude Bellingham, par exemple.

« Tout le monde ne joue pas une finale de la Ligue des champions ou une finale de club, il y a donc cette période gênante pour un joueur. Ils ont 10 ou 14 jours de pause, puis ils vont aux internationaux, puis ils vous donnent un peu de vacances, mais ils pensent : "D'autres joueurs sont en vacances. Je dois revenir. Je ne peux pas profiter de mes deux semaines parce que je dois le faire individuellement, puis je vais soudainement au camp international" » développe-t-il.

Un nouveau système qui pourrait séduire la FIFA ? Pour le moment, ce n’est visiblement pas la priorité du régime de Gianni Infantino, président de l’institution.

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