« Le club devrait beaucoup plus se reposer sur le centre de formation », affirme Lucas Deaux | OneFootball

Âgé aujourd’hui de 35 ans, sans club et désormais propriétaire d’une salle de sport à Craquefou, Lucas Deaux a accepté de se livrer à Tribune Nantaise dans le cadre d’une interview vidéo disponible sur la chaîne YouTube de Tribune Nantaise.

Le joueur passé par le Nîmes Olympique a ainsi été questionné sur divers sujets concernant sa carrière, mais également sur la vision qu’il portait sur le club canari aujourd’hui. L’ancien milieu de terrain a donc expliqué ce qu’il pensait de la situation du club et comment selon lui, le FCN pouvait tenter de viser plus haut.

« Nantes doit faire partie du TOP 10 français minimum ! »

L’un des grands artisans du retour du club de la ville de Jules Verne en Ligue 1 a dans un premier temps avoué qu’il ne comprenait pas qu’un club comme le FC Nantes ne soit pas un prétendant aux dix premières places de Ligue 1. « Il y a un travail à faire pour que le club retrouve une place plus acceptable, parce que pour moi Nantes doit faire partie du TOP 10 français minimum ! »

Selon lui, le développement de la formation semble être un axe d’amélioration. « Je pense que le club devrait beaucoup plus se reposer sur son vivier, sur le centre de formation. Si je ne me trompe pas, sur les dernières années au niveau des U19, il y a eu de belles performances, donc ça veut dire que le centre de formation est de qualité, ça veut dire qu’il y a des joueurs de qualité qui sortent. Pour moi il faudrait sortir encore plus de joueurs du cru, pour justement mettre en avant la formation. Cela permettrait d’une part de rembourser les frais de formation et d’autre part d’en tirer une plus-value à terme sur ces joueurs-là en les revendant. »

Il ajoute que « faire un recrutement peut-être plus ciblé, peut-être un peu plus intelligent entre guillemets. »

Recréer des liens entre joueurs, direction et supporters.

Le natif de Reims a également voulu mettre en lumière l’idée d’une union entre toutes les personnes qui contribuent à la vie du club. « Puis il faudrait aussi qu’il y ait peut-être un peu plus de connexion entre la direction, l’équipe, le staff, les supporters, la ville… il faut essayer de recréer ce qu’on avait commencé à mettre en place nous. Je pense que pour les supporters c’était une belle époque, parce qu’on avait pas des résultats de fou, mais on avait un état d’esprit et une entente qui était sans problème. »

Avec toute l’humilité qu’il transpire, Lucas Deaux a tout de même tenu à préciser qu’il ne donnait qu’un avis d’observateur et qu’il ne fallait absolument pas oublier que d’autres paramètres étaient à prendre en considération. « Je suis à ma place donc c’est facile pour moi de commenter. Je ne suis pas à la place de ceux qui décident là-bas, j’ai conscience que c’est un boulot qui doit être assez difficile, surtout qu’il y a de plus en plus d’homogénéité dans le recrutement des différentes structures en France. »