Le climat, premier adversaire du Real Madrid dans cette Coupe du monde des clubs | OneFootball

Le climat, premier adversaire du Real Madrid dans cette Coupe du monde des clubs | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Le Journal du Real

Le Journal du Real

·16 juin 2025

Le climat, premier adversaire du Real Madrid dans cette Coupe du monde des clubs

Image de l'article :Le climat, premier adversaire du Real Madrid dans cette Coupe du monde des clubs

Le Real Madrid a un premier obstacle sur son passage. Le Mondial des clubs 2025 a démarré sous une chaleur accablante, et les stars du football mondial en font déjà les frais. Alors que la compétition se déroule sur le sol américain, les températures flirtent avec les 32 °C, accompagnées d’un taux d’humidité dépassant les 60 %. Un cocktail éprouvant pour les organismes, qui transforme chaque match en défi physique majeur. Et les premiers concernés n’hésitent plus à hausser le ton.

Le choix de programmer les rencontres à des horaires adaptés au public européen – souvent entre midi et 15 h, heure locale – complique encore la donne. Le choc PSG–Atlético de Madrid, disputé en plein cagnard au Rose Bowl Stadium, en est la parfaite illustration : 32 °C, 60 % d’humidité, et des joueurs à bout de souffle. « Le match a été clairement marqué par la température. C’est bien pour que l’Europe puisse le voir, mais sur le terrain, c’est très dur », a dénoncé Luis Enrique dans les colonnes de Marca. Marcos Llorente, exténué, a résumé l’épreuve avec une formule choc : « J’avais mal… jusqu’aux ongles des pieds. »


Vidéos OneFootball


  1. À lire aussi : Xabi Alonso fait du pressing sa priorité absolue

Le Real Madrid entre dans la fournaise de Miami

De son côté, le Real Madrid n’est pas mieux loti. Basé à Miami pour sa phase de préparation, le club merengue doit composer avec une chaleur étouffante – plus de 30 °C en moyenne – et une humidité flirtant avec les 70 %. Dès leur première séance à The Gardens North County District Park, le ton était donné : « Il fait très chaud. Le match est à 15 h, on doit être prêts parce que ça va être très dur », a alerté Vinicius Jr., visiblement affecté dès les premiers entraînements.

Le premier match contre Al Hilal, prévu ce mercredi à 15 h heure locale, s’annonce comme un test grandeur nature pour le Real Madrid. L’objectif du staff est désormais clair : acclimater rapidement les joueurs pour éviter les coups de chaud, les blessures musculaires, et maintenir un niveau de performance acceptable.

Autre source d’inquiétude : l’état des pelouses. La plupart des stades – comme le Hard Rock Stadium, habituellement réservé au football américain – ne sont pas conçus pour accueillir des matchs de football de haut niveau. Le risque de blessure est tel que le Real Madrid a décidé de préserver ses joueurs : aucun entraînement sur pelouse de match, uniquement le jour J.

Des mesures d’urgence… mais des limites évidentes

Face à l’urgence climatique, la FIFA a bien tenté quelques gestes symboliques, comme la distribution d’éventails en carton dans les tribunes. Mais sur le rectangle vert, les clubs sont seuls face à l’épreuve : refroidissement actif des joueurs, pauses hydratation renforcées, rotations tactiques pour économiser les organismes… Chacun tente d’improviser face à un climat devenu l’arbitre silencieux du tournoi.

À Miami, Los Angeles ou Orlando, aucune grande écurie n’échappe à ce défi climatique : Manchester City, Boca Juniors, la Juventus, Dortmund ou Benfica doivent affronter leurs adversaires… mais aussi le soleil. Ce Mondial, censé être une vitrine planétaire du football élargi, se heurte à une réalité brutale : la chaleur dicte sa loi et redéfinit les règles du jeu.

Entre chocs thermiques, lucidité en baisse et fatigue prématurée, les équipes européennes jouent avec un désavantage physique non négligeable. Une question devient alors inévitable : la FIFA peut-elle continuer à privilégier les audiences européennes au détriment de la santé des joueurs ?

En attendant une réponse, le Real Madrid et les autres grands clubs n’ont qu’une mission : survivre à la fournaise américaine.

Manon Lafeac

À propos de Publisher