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Colomban Jaosidy·22 novembre 2022
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Colomban Jaosidy·22 novembre 2022
Les Bleus sont prévenus.
Quel est le point commun entre les Coupes du Monde 2010, 2014 et 2018 ? Une malédiction. Sur les trois dernières éditions du Mondial, chaque phase de groupes a été le théâtre d’une élimination surprise : celle du champion en titre.
Rembobinons en 2010. En Afrique du Sud, ce sont les Italiens de Marcello Lippi qui sont les premiers frappés. La Nazionale, qui avait triomphé en Allemagne, termine dernière de son groupe derrière la Nouvelle-Zélande, la Slovaquie et le Paraguay, incapable de remporter la moindre victoire.
En 2014, c’est l’Espagne qui déjoue tous les pronostics. Après avoir dominé sans partage toutes les compétitions entre 2008 et 2012, la Roja se présente au Brésil avec l’étiquette de favori, un statut beaucoup trop lourd. Les partenaires de Casillas s’effondrent dès le premier tour, après avoir notamment subi une déroute historique contre les Pays-Bas (1-5). Oui, le fameux match du but iconique de Van Persie.
Lors de la dernière Coupe du Monde en Russie, c’est l’Allemagne qui sombre à son tour. Les hommes de Joachim Löw se présentent pourtant avec une impressionnante armada offensive. Après avoir chuté en ouverture contre le Mexique (1-0), les Allemands s’imposent dans la douleur face à la Suède (2-1) avant de couler contre la Corée du Sud (2-0).
Vainqueur du dernier Mondial, l’équipe de Didier Deschamps réussira-t-elle à venir à bout de cette fatalité ? En 2002, les tricolores de Zidane avaient eux-même subi le contrecoup de leur victoire de 1998 en chutant dès le premier tour, à la surprise générale.
Alors, quel est le modèle à suivre pour les Bleus ? Sans aucun doute, l’Italie puis le Brésil, les deux seules nations à avoir réussi l’exploit de remporter deux Coupes du monde d’affilée (1934 et 1938, et 1958 et 1962).
Photo Getty.