[LDC] LOSC – Wolfsburg : les tops et flops | OneFootball

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·15 septembre 2021

[LDC] LOSC – Wolfsburg : les tops et flops

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Dans un match où il aurait mérité les trois points, le LOSC a concédé le nul face à un Wolfsburg inoffensif ce mardi (0-0). Retour sur cette première rencontre européenne du LOSC avec les tops et flops de la rédaction.

Les tops

Une défense de fer

C’est la très grande satisfaction de la soirée. L’hymne de la Ligue des Champions a certainement donné plus d’envies aux joueurs du LOSC. Aux abois depuis le début de saison, la défense des Dogues a retrouvé son meilleur niveau au meilleur des moments. Avec un Sven Botman vainqueur de quasiment tous ses duels et se reposant sur son capitaine José Fonte, l’arrière-garde lilloise n’a strictement rien laissé aux attaquants allemands. Les joueurs de Mark Van Bommel n’avaient pas tenté le moindre tir avant la mi-temps, et ne l’ont fait que deux fois en seconde. Ivo Grbic n’a même pas eu à faire un seul petit arrêt. Un match référence auquel le LOSC pourra s’appuyer pour la suite de la saison.


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Une animation offensive de retour

Offensivement, la prestation des hommes de Jocelyn Gourvennec est un paradoxe total avec celle du dernier match de Ligue 1 à Lorient. Avec le retour de Jonathan David en tant que titulaire, l’attaque du LOSC, si morose en Bretagne, a retrouvé des couleurs. Avec des joueurs prêts à s’arracher pour créer du danger, les Dogues ont passé la plupart de leurs temps dans la moitié de terrain des Allemands, mettant à contribution de très nombreuses fois la défense de Wolfsburg, mais surtout le gardien des « Loups ». Très en forme physiquement, Burak Yilmaz et ses compères d’attaques ont retrouvé l’allant qui les avaient fait remporter le championnat de France. Il ne manque plus que l’efficacité pour ne pas se faire surprendre.

Les flops

Un inefficacité coûteuse

Le LOSC ne pourra s’en prendre qu’à lui-même. Face à des Allemands inoffensifs, les hommes de Jocelyn Gourvennec ont, à de très nombreuses reprises, manqué le dernier geste ou la dernière passe pour marquer le but salvateur. Les Dogues ont tenté leurs chances à dix-sept reprises, en revanche, seulement quatre ont trouvé le cadre d’un Koen Casteels auteur d’une prestation XXL. Les pensionnaires de Pierre Mauroy avaient réussi à ouvrir le score en tout début de seconde période par l’intermédiaire de Jonathan David, avant que l’arbitre de la rencontre ne le refuse après visionnage du VAR. Un but qui aurait permis au LOSC d’être premier de leur groupe après une journée.

Un stade qui aurait mérité d’être rempli

34 394. C’est le nombre de spectateurs présents dans le stade Pierre Mauroy pour cette rencontre de Ligue des Champions, soit un peu moins de 19 606 sièges restés vides. Un couac important pour le LOSC. Si l’affluence réduite est certainement due au début de saison mitigée des hommes de Jocelyn Gourvennec (1 victoire, 2 nuls, 3 défaites), les Dogues ont délivré une prestation digne d’un champion de France. De nombreux observateurs ou supporteurs ont alors manqué un match très appliqué des Lillois. Malgré son nombre réduit, le public de Pierre Mauroy, chauffé à blanc, a fait son travail pour une échéance européenne, encourageant sans cesse ses joueurs dans une très belle ambiance.

Emilien PAU

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