Laval – Pablo Pagis : « J’ai pris en volume, je suis plus relâché, plus libéré » | OneFootball

Sous contrat avec Lorient jusqu’en juin 2026, Pablo Pagis est en train de boucler un deuxième prêt convaincant en Ligue 2. Après Nîmes en 2022-2023, Laval cette saison. Arrivé cet hiver, l’attaquant de 21 ans est rapidement devenu un titulaire régulier chez les Tango : 15 apparitions, quatre buts, une passe décisives. Dans un entretien pour Oxygène Radio, le joueur se confie sur sa progression.

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« Mon choix s’est porté sur Laval parce que j’avais un bon feeling avec le président et le coach. Le fait que ce soit à côté de chez moi a beaucoup joué. Maintenant que j’arrive à la fin de mon prêt, je suis très content d’avoir rejoint le Stade Lavallois et d’avoir fait partie de cette belle saison. Je voulais m’intégrer vite et être performant le plus vite possible […]  Durant ces cinq ou six mois (à Lorient) c’était très compliqué. J’ai vite dis à mes agents de me trouver un nouveau projet où je pouvais jouer et m’éclater comme je l’ai fait l’année dernière à Nîmes. » Pablo Pagis n’est apparu que trois fois en L1 à Lorient lors de la phase aller de la saison.

Sur la relation avec le FC Lorient : « J’ai souvent l’adjoint de Régis Le Bris au téléphone, j’ai eu aussi le directeur sportif. Environ une fois par semaine, un peu moins ces derniers temps car au club c’est plus compliqué (ndlr, le FCL est 17e de L1 en grand danger de relégation). (Régis Le Bris) m’a fait progressé tactiquement, c’est un entraîneur qui se base beaucoup sur la vidéo. Souvent, je faisais des points avec lui sur mes placements. J’ai mis du temps à comprendre l’apport de la vidéo mais au fur et à mesure j’ai compris que c’était important pour le schéma de jeu.  »

Sur son rôle à Laval : « Je l’ai déjà connu à Nîmes ou j’étais vraiment dans un poste d’excentré. Je défendais beaucoup. Et là le match contre Bordeaux (1-0), j’ai pris beaucoup de plaisir à défendre. j’ai déjà connu ça l’année dernière, ça ne me déplaît pas mais c’est sûr que je préfère avoir le ballon dans les pieds. J’ai pris en volume. Je sens sur ces derniers matchs que je n’ai pas de temps de fatigue. Je suis plus relâché, plus libéré. »

Photo ©Anthony Bibard/FEP/Icon Sport